Le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, Chargé des Relations avec les institutions, M. Barkai Issouf, a dirigé, hier 4 mars 2021, l’ouverture de la 1ère Session ordinaire du Conseil National de la Recherche Agronomique (CNRA), au titre de l’année 2021. La présentation, l’examen, les échanges et la validation du rapport des études et recherches agronomiques du CNRA étaient au menu de cette session.
Dans son intervention, le ministre Barkai Issouf a salué, au nom du Premier ministre, les différentes personnalités pour leur présence à ladite session. « Je veux aussi, au nom du gouvernement vous remercié pour vos nombreuses et importantes contributions dans l’élaboration du rapport en étude et en matière de recherche et de développement de l’agriculture nationale », a-t-il indiqué. Selon le ministre, le gouvernement nigérien a fait de l’agriculture un vecteur de la sécurité alimentaire du pays. « Pour traduire cette volonté du Président de la République, Issoufou Mahamadou, en acte, le gouvernement s’est engagé à faire en sorte que le secteur de l’agriculture et de l’élevage continue à être un levier de développement », a souligné M. Barkaï Issouf.
Il a ajouté que, pour mieux impliquer l’autorité politique dans le suivi des recherches agronomiques, le gouvernement s’est engagé dans une dynamique nationale, avec la création en 2007 du Conseil National de la Recherche Agronomique (CNRA). « Ainsi, par cette réforme de notre recherche agricole, qui figure parmi les priorités définies dans le cadre de l’Initiative 3N, le gouvernement opte désormais pour l’émergence d’une recherche agronomique visible, avec des résultats qui ont des impacts positifs sur le secteur rural », a expliqué.
« L’un des piliers de l’Initiative 3N, le CNRA et son organe d’exécution, constituent une instance suprême de décision, qui doit informer le gouvernement, en temps réel, des enjeux de l’agriculture nationale et des solutions qui peuvent être apportées pour qu’elle joue réellement son rôle de levier de l’économie de notre pays », a-t-il estimé. Pour cela, indique-t-il, le Secrétariat permanent du CNRA, crée et anime des cadres de concertation, de consultation, de décision et d’information. « La stratégie de recherche, formation et innovation sur l’agriculture, en moyen et long terme au Niger et son adoption en décembre 2018 par le gouvernement nigérien, définit les priorités des recherche, d’information et de vulgarisation. Par sa mise en œuvre, cette stratégie est accompagnée d’un plan d’action, qui s’aligne parfaitement à celui de l’Initiative 3N. Ce document est un cadre formel de concertation entre chercheurs et utilisateurs des produits de la recherche », a déclaré le ministre Barkaï. Il a ajouté que les résultats de la recherche agronomique doivent désormais contribués à l’atteinte des objectifs fixés en matière de lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle.
Par la suite les différents acteurs concernés ont fait le tour d’horizon de la recherche agronomique au Niger, sur la base dudit rapport et ont formulé de nombreuses recommandations pour enrichir le rapport. Les membres du Conseil sont unanimes sur le fait que la recherche doit être financée. En effet, la recherche constitue le moteur du développement rural. Une autre résolution de ce conseil est de voir comment rendre effectif le fonctionnement du CNRA. A ce sujet, les membres du Conseil ont apporté leurs contributions afin que le conseil National de la Recherche Agronomique puisse véritablement mener ses activités.
Par ailleurs, la session a formulé des recommandations ayant trait à la synergie entre les structures de recherche et la communication. Les membres du Conseil ont demandé au CNRA de mettre beaucoup l’accent sur la communication parce que les recherches ont besoin être vulgarisées.
Créé en juillet 2007, le CNRA a pour mission d’assister le gouvernement dans l’élaboration de la politique nationale de recherche agronomique. Il a été installé officiellement le 22 avril 2009.
Par Mahamadou Diallo(onep)