Le Ministère des Transports a organisé, hier, un atelier d’une journée pour l’adoption de l’avant-projet de décret réglementant la profession d’Expert en Automobile. C’est le Secrétaire Général du Ministère des Transports, M. Attaou Zakaouanou, qui a présidé la cérémonie d’ouverture dudit atelier. C’est en présence de l’inspecteur Général des Services, du Coordonnateur du Projet d’appui à la régulation des Transports terrestres, des directeurs centraux et chefs des services et des représentants des Syndicats et des Associations professionnelles du secteur de transports.
A cette occasion, M. Attaou Zakaouanou a, au nom du Ministre des Transports empêché, rendu un grand hommage à l’Union Européenne pour avoir financé cette activité. Il a rappelé que cet atelier rentre dans le cadre du Projet d’appui à la régulation des transports terrestres. Le Secrétaire Général a rappelé que l’expertise automobile est une discipline technique née en France dans les années 1930 pour aider les assureurs à déterminer l’imputation, les causes et le coût de la réparation des sinistres. « Elle s’est professionnalisée, toujours en France, dans les années 1960 avec l’obligation d’assurance qui est faite aux propriétaires de véhicules terrestres à moteur », a-t-il ajouté.
De nos jours, a-t-il ajouté, l’expert en automobile est un professionnel du véhicule dont les compétences techniques lui permettent d’en évaluer précisément l’état et la valeur du véhicule, notamment après un accident de la route, d’en déceler les défauts, d’en apprécier la valeur et d’évaluer le coût de la remise en état.
« Au Niger, jusqu’à nos jours, la profession d’expert en automobile est encadrée par les Tribunaux Régionaux du Commerce et les Chambres de Commerce. Cependant, le Chapitre II de la Loi 2014-62 du 05 novembre 2014 (article 36 à 40) organise cette profession et envoie les conditions de qualification à des textes réglementaires d’où la proposition de cet avant-projet de texte qui sera soumis à votre appréciation », a déclaré M. Attaou.
L’adoption de ces textes permet de favoriser la professionnalisation de ce secteur, auquel les autorités nigériennes accordent une grande importance. C’est pourquoi, le Secrétaire Général du ministère des transports a invité les participants à accorder toute l’attention requise afin de contribuer aux réflexions en vue d’améliorer le document soumis à leur examen.
Par Ali Maman(onep)