Inondations, incendies, désertification, canicule, séisme, tsunami, glissements de terrain, etc. Ce sont là autant de fléaux qui, de plus en plus, menacent dangereusement la vie sur terre. Toutes choses qui montrent que, de nos jours, tous les ingrédients de l’effet ‘’boule de neige’’ des variations climatiques sont là, sous nos yeux, engendrant tant de souffrances et de désolations.
Ces catastrophes devenues plutôt courantes viennent nous rappeler notre devoir de ménager Dame nature, avant qu’elle ne se décide de nous couler. Du reste, depuis des décennies que la sonnette d’alarme a été tirée par les spécialistes des questions climatiques, presque tout a été dit et redit sur la question au cours des conférences, symposiums, foras, ateliers et autres sommets en rapport avec les effets du changement climatique. Le message est bien clair : alerter de l’humanité sur les dangers qui la guettent du fait de ses actions anthropiques à la base de tous ces bouleversements climatiques. Mais l’être humain étant ce qu’il est, certains n’en font qu’à leur tête. Lancés dans la course effrénée aux richesses à travers une exploitation outrancière des ressources naturelles, nous détruisons tout autour de nous, jusqu’à vouloir couper la branche sur laquelle nous sommes assis, à savoir la nature !
Rien que cette semaine, à la faveur des assises de la COP 26, cette lancinante question a été passée à revue dans tous ses angles. Les dirigeants et les spécialistes venus du monde entier se sont relayés à la tribune de cette conférence de Glasgow pour attirer les uns et les autres sur les responsabilités qui leur incombent ainsi que sur les mesures et engagements à prendre pour sauver le monde du péril qui menace jusqu’à notre existence sur la planète Terre. Et c’est à peine s’ils n’ont pas supplié certains pays identifiés comme étant les plus grands pollueurs à revoir leur copie pour réduire leurs actions réputées nuisibles pour notre environnement. Et, comme on l’a vu, à Glasgow, comme ce fut le cas lors des éditions précédentes dans la COP, sur les grandes décisions qui s’imposent à nous tous, certaines grandes Nations du monde ont préféré jouer au sourd-muet. Ce faisant, elles remettent aux calendes grecques tous les espoirs nourris par les climatologues de voir l’humanité reculer face aux graves dangers qui planent sur nos têtes.
Toujours est-il que, dans les faits, avec Dame nature, l’équation claire : se plier aux exigences de la préservation de l’environnement ou périr ! Et, en principe, entre ménager la nature pour créer les conditions d’une vie durable sur terre, et persister dans les actions nocives pour ainsi conduire l’humanité à sa pure perte, le choix n’est pas difficile…
Assane Soumana(onep)