En prélude à la Conférence Internationale sur l’Energie Solaire (CIES) qui se tiendra du 9 au 11 mai 2023 à Niamey, le Ministère de l’Energie et des Energies Renouvelables a organisé le vendredi 30 Septembre, au Centre Internationale de Conférences Mahatma Gandhi de Niamey, une rencontre d’information et de présentation du projet à l’attention des partenaires techniques et financiers et des représentants diplomatiques accréditées au Niger qui accompagnent le pays dans l’organisation dudit évènement. Ces échanges se sont penchés sur les objectifs de l’évènement, les résultats attendus ainsi que les opportunités à la fois pour le Niger ainsi que pour les pays participants à cette rencontre internationale. C’est le ministre d’État, ministre de l’Énergie et des Énergies renouvelables, M. Ibrahim Yacoubou qui a présidé les travaux.
La CIES, cette rencontre tant attendue, regroupera à Niamey les acteurs politiques et techniques ainsi que les organisations internationales en charge de l’énergie solaire pour promouvoir l’accès à l’électricité, renforcer la dynamique internationale sur le développement de l’énergie solaire et partager les dernières innovations en matière de solutions à travers les meilleures pratiques. Cette conférence placée, cette année, sous le thème «Énergie solaire, inclusion énergétique et développement», est un évènement majeur placée sous les auspices du Président de la République Mohamed Bazoum. Elle regroupera des gouvernements, des bailleurs de fonds, des développeurs et différentes institutions œuvrant dans le domaine de l’énergie, en vue d’accélérer un développement rapide en Afrique.
La CIES 2023 s’articulera autour de réunions techniques, de panels, colloques et des expositions. Elle sera aussi l’occasion de fédérer les efforts des pays africains par la création d’un groupe de réflexion notamment en matière d’accès aux financements, technologies, innovations ou opportunités et renforcement des capacités dans le domaine de l’énergie solaire. La CIES ambitionne aussi d’encourager l’investissement privé dans le financement des projets solaires. Le Ministère en charge des Energies Renouvelables compte lancer aussi en mai prochain l’équivalent du prix Nobel de l’énergie nommé prix académique Abdou Moumouni et un autre celui du Président de la République pour récompenser les partenaires qui se seront illustrés au cours de cette conférence. Il s’agit, à travers cette initiative, d’encourager la recherche sur les énergies renouvelables et songer régulièrement à la promotion des innovations pour le bien-être des populations. Selon les organisateurs, les travaux de cette conférence déboucheront aussi sur l’adoption d’une Déclaration dite de Niamey qui vise à la mutualisation et la valorisation des potentiels solaires en Afrique, mais aussi la pose de la première pierre de la Centrale Solaire Abdou Moumouni.
A l’issue des échanges, le ministre d’État, ministre de l’Énergie et des Énergies renouvelables, M. Ibrahim Yacoubou s’est montré optimiste quant à la réussite de cette conférence compte tenu de potentialités existantes. «Le Niger a l’un des potentiels solaires le plus élevés au monde. A cela s’ajoute la volonté politique de porter un ambitieux projet de développement de l’énergie solaire en la considérant comme une condition d’accès au développement. L’accès au développement est conditionné à l’accès à l’énergie, par la qualité des infrastructures. C’est pour cette raison que, des partenaires appuient le Niger dans l’organisation de cette conférence», a-t-il déclaré. «Nous voulons créer la dynamique qui va supporter et soutenir le développement de l’énergie solaire en Afrique. Nous avons un défi à relever qui est commun à la plupart des pays africains», a-t-il ajouté.
Pour le ministre d’État en charge des Énergies Renouvelables, cette conférence sera l’occasion de mutualiser les efforts pour l’accès à l’énergie en Afrique notamment solaire. «Nous devons aussi relever le défi de l’accès à l’énergie, sa disponibilité, son coût et sa qualité», a-t-il ajouté. Exprimant ses attentes au sujet de cette importante rencontre, M. Ibrahim Yacoubou a dit souhaiter que Niamey soit un catalyseur de cette dynamique. «Nous voulons que Niamey soit l’accélérateur de cette volonté qui existe dans la plupart de nos pays pour progresser dans le développement de l’énergie solaire. Nous espérons que cette rencontre soit un succès diplomatique qui permettra d’avoir une vision commune pour progresser dans ce domaine et que cela débouche sur le renforcement de capacités en matière d’offre énergétique dans chacun de nos pays qui sont aujourd’hui en situation de ‘’pauvreté énergétique’’», a-t-il conclu.
Mamane Abdoulaye(onep)