35 fonctionnaires parlementaires du Niger, du Benin, de la Côte d’Ivoire et du Togo participent, depuis le mardi 2 mai dernier, à une formation de renforcement de capacités sur les techniques de protocole. Cet atelier régional de quatre jours permettra aux participants d’acquérir de nouvelles compétences en préparation et organisation de conférences dans un cadre formel. La cérémonie officielle de lancement des travaux de l’atelier a été présidée par le député Oumarou Yahaya, 5ème Vice-président de l’Assemblée nationale du Niger.
Cet atelier, a indiqué l’honorable Oumarou Yahaya, vise plusieurs objectifs dont la fourniture aux fonctionnaires parlementaires de connaissances nécessaires à la bonne organisation des conférences et réunions interparlementaires. Il vise également à mettre ces connaissances en pratique autour d’exercices concrets et de mise en situation. M. Oumarou Yahaya a souhaité qu’à l’issue de la formation, les participants devront être capables «de mettre en œuvre les principales règles et usages protocolaires qui consistent à préparer et organiser des conférences dans un cadre formel».
Le 5ème Vice-président de l’Assemblée Nationale du Niger s’est réjoui de la tenue de cet atelier qui permettra une mise à niveau des capacités des agents et professionnels du protocole choisis. «Dans le contexte actuel, a-t-il dit, le fonctionnement et la visibilité de nos parlements nécessitent des agents solidement formés dans une thématique comme celle du protocole et des relations internationales», a-t-il dit. Il a appelé les participants à s’approprier du contenu de la formation qui est très utile dans leurs parcours professionnels.
M. Sékou Kanté, conseiller région Afrique de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), a affirmé que sa structure est consciente du rôle indispensable des fonctionnaires parlementaires dans le fonctionnement des Assemblées et qu’elle ne saurait privilégier la formation des parlementaires et ignorer le personnel administratif. «Ceux-ci, a-t-il dit, méritent un appui inconditionnel, du fait de leurs multiples actions intellectuelles d’analyses, de production et d’assistance dans les parlements, ainsi que de leur présence continue au sein de l’administration, contrairement aux députés qui sont tenus par un mandat électif».
Le conseiller régional Afrique de l’APF a rappelé que le Niger s’apprête à accueillir, pour la première fois, l’Assemblée régionale des parlementaires de l’espace francophone en Afrique, avec un «gros défis» organisationnel. Cette formation, a-t-il ajouté, vient à point nommé «pour renforcer les capacités des fonctionnaires parlementaires de la région pour une meilleure maitrise de leurs tâches quotidiennes et être mieux outillés en matière des usages protocolaires». M. Sékou Kanté a, au nom de l’APF, remercié la Fédération Wallonie Bruxelles ; l’Université Senghor à Alexandrie et l’Association des secrétaires généraux de parlements francophones pour les efforts qu’elles ont déployés en faveur de l’organisation de l’atelier de Niamey.
Souleymane Yahaya(onep)