L’ONG Direct-Aid a réalisé un mini forage au profit de l’Ecole Supérieure des Sciences de la Communication et des Médias (ESSCOM, ex IFTIC). La cérémonie de réception de cet ouvrage d’eau potable a été co-présidée par le Secrétaire général du Ministère de la Communication, M. Moustapha Tinao et le responsable hydraulique de l’ONG Direct-Aid, directeur également de la Section Microprojet, M. Youssef Ben Smido.
Cette réalisation de l’ONG koweïtienne vise à réduire la facture en eau au niveau dudit établissement et surtout répondre aux besoins sans cesse croissant en eau liés à l’augmentation des effectifs en étudiants ou élèves. D’un coût de 5.500.000 FCFA, ce forage a la capacité journalière de couvrir le besoin en eau de 400 personnes en raison de 80 litres chacun.
Présent, le directeur général de l’IFTIC, M. Mato Abdou a, au nom des bénéficiaires, exprimé sa satisfaction à l’endroit du partenaire pour ce geste qui vient réduire le problème récurrent d’eau auquel ledit établissement fait face. «Notre institut a énormément des charges qui pèsent sur lui dont celle en eau. C’est pourquoi, lors d’une réunion d’un comité de redressement des charges de l’IFTIC, le ministre de la Communication a personnellement adressé une recommandation à l’endroit de la Direction Générale de l’IFTIC de trouver les voies et moyens nécessaires pour réduire les charges au niveau de l’IFTIC. C’est dans ce sens que nous avons adressé une demande à l’endroit de l’ONG Direct-Aid qui a été acceptée à travers le financement et la réalisation de ce muni forage», a-t-il expliqué.
Pour sa part, le responsable hydraulique de l’ONG Direct-Aid, a expliqué que l’objectif de cette réalisation est de réduire la demande en eau au niveau de l’IFTIC. «Notre ONG n’est pas à sa première réalisation à Niamey. Elle intervient aussi dans d’autres régions du Niger notamment Maradi et Zinder avec la réalisation de près de 500 forages», a-t-il ajouté. Evoquant les études sur la qualité d’eau de cet ouvrage, M. Youssef Ben Smido a précisé que cette eau ne présente aucun danger pour la santé des utilisateurs car l’échantillon a été minutieusement analysé dans un laboratoire qui l’a jugé propre, potable et consommable.
Mamane Abdoulaye (ONEP)