Âgée aujourd’hui de 23 ans, Mlle Yasmina Mahamane Saouna, a décidé de mettre en valeur son amour pour la pâtisserie en lançant son entreprise dénommée «Cake House» située au quartier Bobiel, vers le centre technique de la Fenifoot. Pour elle, l’entrepreneuriat est une opportunité pour aller au-delà de ses compétences en pourvoyant des emplois et s’auto-employer.
Malgré son jeune âge, Yasmina Mahamane arrive à s’imposer dans son domaine. Étudiante en année de Master en Transport Logistique, la jeune demoiselle a décidé de suivre sa passion tout en poursuivant ses études. « J’adore beaucoup manier la farine, faire des crêpes et des gâteaux juste pour la famille. J’ai essayé une recette de gâteau un jour à la maison c’était en 2021, mon papa a apprécié et c’est là que j’ai décidé de mettre en valeur mes recettes », a-t-elle expliqué.
De la petite gourmandise, aux événements, Cake House a tous les atouts pour répondre aux goûts de sa clientèle. « Nous avons un menu varié selon les envies du client. Nous prenons les commandes pour des occasions spéciales notamment les mariages, les anniversaires, les remises de dot, des réceptions et autres pour immortaliser le moment », a expliqué la jeune promotrice.
Les prix de ses produits varient selon la quantité et le modèle. Pour les gâteaux d’anniversaire des petites filles et des petits garçons les prix ne sont pas les mêmes, car le design n’est pas le même ; pour les friandises aussi les prix varient.
Yasmina Mahamane Saouna travaille avec une équipe de deux personnes. « J’ai deux personnes qui m’aident dans le travail : mon livreur et celui qui me fait les ravitaillements », a-t-elle dit. La cherté des produits, la non disponibilité de certains ingrédients sur le marché et le manque de moyens de financement pour la construction d’une boutique Cake House sont entre autres problèmes que rencontre la promotrice.
Cependant, tous ces obstacles ne découragent pas la jeune dame à poursuivre son ambition et son amour pour la pâtisserie. Elle appelle ainsi, la jeunesse nigérienne à s’intéresser à l’entrepreneuriat. « Je dirais à tous ceux qui veulent entreprendre de réaliser leur rêve, et de ne pas compter sur l’État. Ce n’est pas facile, mais avec de la volonté et de la détermination on peut y arriver », a-t-elle conclu.
Mahamadou Goumbi (stagiaire)