Une à une, l’une après l’autre, tour à tour, se bousculant ou presque, les Institutions financières et de développement internationales, dont le Système des Nations Unies, ses Agences, Fonds et Programmes en l’occurrence et ensemble, la Banque Mondiale (BM) et le Fonds Monétaire International(FMI), étaient dans nos murs qu’elles avaient délibérément délaissés non sans prendre, d’ailleurs, des mesures drastiques, dans le sillage des sanctions hors-normes, iniques et uniques en leur genre, prononcées contre notre pays par des organisations communautaires en violation flagrante des textes qui fondent leur existence.
Aujourd’hui, face à la détermination, la ténacité et le courage du peuple nigérien, dont la résilience, la foi en l’avenir et le soutien de tous les instants et à toute épreuve au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et au Gouvernement n’ont pas été émoussés par cette cabale abjecte qui avait, en réalité, pour objectifs d’interrompre la dynamique de reconquête de la souveraineté nationale, étouffer les aspirations profondes du peuple, qui est resté fier et debout, à demeurer libre et indépendant, et pour but de ramener le pays dans le giron de certaines puissances colonialistes, il ne restait plus, face à cette cuisante réalité, à toutes ces institutions de développement et financières internationales, qu’à revenir sur leurs pas, rouvrir la porte qu’elles avaient « claquée ».
En vérité, tous les partenaires techniques au développement et assimilés qui avaient, à l’époque, précipitamment, sans crier gare, tourner le dos au peuple souverain et altier du Niger entrevoyaient, dans leurs analyses, un écroulement certain de l’édifice étatique d’un jour à l’autre.
Le retour de ces partenaires a été, certes, pour le CNSP et le gouvernement, une occasion, lors des rencontres, audiences et réunions techniques, pour dire certaines amères vérités à leurs interlocuteurs mais surtout un rendez-vous pour leur édicter les nouvelles directives nationales à suivre pour assoir de bonnes relations avec le Niger d’aujourd’hui qui tient absolument au respect de sa dignité, de sa souveraineté et des désirs ardents des masses laborieuses des villes, villages, bourgs et faubourgs.
Le 15 Février 2024, Le Premier ministre, ministre de l’Economie et des Finances, Ali Mahaman Lamine Zeine, devant une délégation de haut niveau de la Banque Mondiale, a rappelé à tous ces partenaires techniques et financiers, toute la résilience, le stoïcisme et la détermination dont le peuple souverain du Niger a fait montre face aux sanctions injustes de certains partenaires au développement qui se sont alignés aux sanctions de quelques regroupements sous – régionaux.
Aujourd’hui derechef, et puisqu’au Niger, dans ce Niger nouveau, rien ne sera comme avant, toutes les interventions des partenaires techniques au développement doivent non seulement tenir compte des aspirations et besoins des masses laborieuses mais aussi et surtout s’aligner à la vision, aux orientations, projets et programmes du CNSP mis en œuvre et concrétisés par le Gouvernement.
Ainsi donc, Niamey, la capitale de notre beau et grand pays, a renoué avec les missions et visites des responsables des Institutions internationales intervenant dans tous les domaines qui ont trouvé un peuple debout et optimiste.
Des délégations successives de la Banque Mondiale d’abord, des missions du FMI dont l’une conduite par le Chef de Mission pour le Niger du Département Afrique et l’autre par le Directeur Afrique de cette institution ensuite, une délégation de haut niveau réunissant les responsables des Fonds, Agences et Programmes su Système des Nations Unies après, ont toutes magnifié le courage et la résilience du peuple nigérien et exprimé leur désir et souhait sincères de renouer avec notre pays.
Parallèlement à ces missions du système des Nations Unies et des institutions de Bretton Woods, et à la même période, une délégation de la Banque Africaine de Développement (BAD) était à Niamey pour renforcer le partenariat et la coopération avec notre pays, jauger les défis et nouvelles opportunités, prendre connaissance des projets et plans de développement socio-économiques du Président du CNSP, Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani.
Le Gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) aussi était à Niamey, il y a quelques jours, où il a été reçu en audience par le Président du CNSP, Chef de l’Etat et le Premier ministre, ministre de l’Economie et des Finances avec lesquels il a fait le point de la situation économique, monétaire et financière et échangé sur les actions entreprises par la BCEAO pour normaliser toutes les opérations.
Le Chef de la Mission Résidente au Niger de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), quant à lui, a été reçu en audience, en Mai dernier, par le Premier ministre, ministre de l’Economie et des Finances qui a échangé, quelques jours plus tard à Washington aux Etats Unis, en marge des réunions de printemps des Assemblées Annuelles 2024 de la Banque Mondiale et du FMI, avec le Président de cette institution sous-régionale.
Sans nul doute, et comme l’attestent toutes ces missions internationales de haut niveau, à travers la résilience et la détermination des fils et filles de la Nation, notre pays force l’estime et l’admiration de tous les partenaires sérieux et se positionne comme une destination crédible pour toutes les institutions internationales, régionales et sous-régionales toutes aussi sérieuses qui opteraient pour le respect de sa souveraineté et la prise en compte des besoins fondamentaux du peuple inscrits dans les plans et programmes nationaux.
Alou Moustapha (ONEP)