La Convergence Nationale pour la Souveraineté (COSNA) a organisé, le mercredi 3 juillet 2024 à la Place de la Patrie (rond-point Francophonie) de Niamey, deux grands débats en langue française et en langues Haoussa et Zarma autour de la thématique de « la vie chère et l’engagement patriotique ».
Durant des heures, devant un grand public, les panélistes ont débattu sur la thématique chacun apportant son expertise à travers une argumentation de son vécu où des événements récents de l’histoire du Niger au vu de l’actualité de la thématique touchant la cherté de la vie. Une réalité que les Nigériens vivent dans leur âme et dont ils se montrent résilients dans le cadre de la conquête de la souveraineté nationale.
La représentante de l’association « Mata masu dubara » a apporté des explications sur la manière dont les femmes nigériennes ressentent cette cherté de la vie dans leurs ménages, car étant les mieux placées pour y répondre.
Pour le coordinateur de la COSNA Boubacar Kimba Kollo, ces débats s’inscrivent dans le cadre des actions de soutien au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). « C’est toujours cette dynamique qui continue. Nous sommes là pour animer deux débats, dont un en français et un autre en langue haoussa et zarma, sur la thématique ‘’la vie chère et l’engagement patriotique’’ qui sera suivi d’un concert de sensibilisation patriotique pour un éveil des consciences », a-t-il souligné.
Selon le coordinateur de la COSNA, le choix de faire également le débat en langues locales est lié au fait que la majorité des Nigériens ne comprennent pas la langue de Molière. C’est pourquoi, dit-il, « nous avons voulu mettre en valeur nos langues pour que l’ensemble des Nigériens comprennent de quoi il s’agit afin que le message passe ». « Au terme de ces débats, nous espérons que le message derrière ces échanges passe chez tous les Nigériens. Nous sommes aujourd’hui vingt-six à vingt-sept millions de Nigériens. Nous voulons que ce message passe, voilà pourquoi ce débat sera retransmis en direct », a-t-il conclu.
Hamissou Yahaya (ONEP)