Depuis son accession à la magistrature suprême du pays en 2011, le Président de la République Issoufou Mahamadou n’a cessé de prôner un changement radical des mentalités au Niger. Si pendant le premier quinquennat, la priorité avait été accordée aux actions de développement à travers la mise en œuvre du Programme de la renaissance du Niger, le second quinquennat aura été placé sous le signe de la renaissance culturelle, un concept cher au Président Issoufou Mahamadou.
Jaloux de la souveraineté nationale, profondément pétri de l’idéal du progrès social, économique et politique de notre pays, le Président Issoufou demeure convaincu que le développement durable auquel aspire notre pays doit passer nécessairement par un changement des mentalités dans tous les domaines, afin de proscrire à jamais toutes les mauvaises pratiques qui ont tant nui au Niger sur la voie de son progrès.
Synthèse du Président Diori Hamani, dont il admire le nationalisme affirmé, du Général Kountché, dont il apprécie le sens élevé du devoir et du patriotisme, et enfin du Général Ali Saibou en qui il voyait l’incarnation de l’esprit de tolérance républicain,
Issoufou Mahamadou reste toujours convaincu qu’un autre Niger est possible, un Niger meilleur qui a sa place dans le concert des nations. Mais tout cela n’est possible qu’à la seule condition d’opérer une profonde mutation dans les esprits et les cœurs des citoyens afin que ceux-ci puissent intégrer dans leur quotidien les bons et simples réflexes favorables à l’enracinement d’un développement socio-économique durable dans notre pays.
Le constat du Président Issoufou était simple ; il était à la fois basé sur l’histoire et l’observation quotidienne. Par l’histoire, l’on découvre que toutes les grandes nations, pour parvenir à leur apogée, ont été amenées, à un moment ou à un autre de leur existence, à faire de la question de changement des mentalités la pierre angulaire de leur politique de développement.
Pour la France par exemple, il ‹sagissait de la Révolution de 1789 qui mit fin à l’absolutisme royal et aux privilèges de classes pour l’avènement d’une république égalitaire. Pour les Etats Unis d’Amérique, cela avait dû passer par la guerre de sécession entre le Sud esclavagiste et le Nord industrialisé. Pour la Chine, déjà façonnée par l’esprit de Confucius et remodelée par la grande réforme agraire de Mao, nous assistons aujourd’hui au renouveau de la nation chinoise !
Par l’observation, le nationalisme turc et indien forcent aujourd’hui l’admiration pour même constituer une source d’inspiration pour des nations en voie d’émergence comme les nôtres. C’est donc ce nouvel esprit que le Président Issoufou voudrait insuffler aux institutions et aux populations nigériennes. Pour cela, la démarche
présidentielle devrait être encouragée et accompagnée à tous les niveaux de la vie publique nationale.
L’Office Nationale d’Edition et de Presse (ONEP) ne saurait rester indifférent face à cette nouvelle donne. Dorénavant, le contenu de nos livraisons quotidiennes et hebdomadaires changera de tonalité et d’intensité : désormais, et le quotidien ‘’Le Sahel’’ et l’hebdomadaire ‘’Sahel
Dimanche’’ ne s’embarrasseront plus outre mesure pour appeler un chat … un chat ! Ainsi, à l’ONEP, le ton n’est plus à la plaisanterie ou au ton badin, il s’agira à l’avenir de dénoncer, voire de condamner, tous les comportements incompatibles avec ce nouvel esprit de transformation positive des mentalités. A cet effet, et au risque de titiller certaines susceptibilités, nous garderons un regard plus profond et plus critique sur les travers des uns et les indélicatesses des autres, tout en tâchant de rester dans les limites du politiquement correct.
Aussi, la Direction Générale ne démissionnera point devant ses responsabilités, elle assumera pleinement et entièrement la responsabilité éditoriale et morale des articles qui seront produits par la Rédaction, dans le sens des intérêts du Niger et des
Nigériens.
Par Zakari Alzouma Coulibaly