Ouagadougou, 7 janv. 2024 (AIB)-Les pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) enregistrent des victoires significatives dans la lutte contre le terrorisme, grâce au renforcement de leur armement et de leur logistique, après le départ des forces françaises et la signature d’accords avec de nouveaux partenaires stratégiques.
Les pays membres de l’AES ont, les uns après les autres, demandé le retrait de l’armée française après une décennie de présence marquée par des résultats jugés décevants : multiplication des attaques terroristes, augmentation des victimes et occupation de certaines zones. Entre 2013 et 2017, le nombre de groupes terroristes est passé de trois à six.
Cette décision avait été perçue comme risquée, voire suicidaire, au regard des conséquences redoutées. Le discours dominant avait longtemps laissé croire que seule l’armée française disposait des moyens nécessaires pour éradiquer le terrorisme dans la région.
Un narratif qui s’appuyait en partie sur une réalité : les armées locales n’avaient pas eu l’opportunité de s’équiper correctement pour faire face à la menace. De plus, il est souvent admis que ceux qui créent un problème sont les mieux placés pour le résoudre.
Les prétendus experts et spécialistes de l’Afrique et du Sahel, omniprésents sur les plateaux télé et les ondes, n’avaient alors de cesse de prédire un avenir sombre pour la région, arguant que seule la France pouvait débarrasser le Sahel du terrorisme.
Mais la réalité a démenti ces prophéties. L’Histoire a révélé les faits, les commanditaires et les intérêts géostratégiques en jeu. Confrontés à leur destin, les pays de l’AES ont pris en main la réorganisation de leurs armées et investi dans des équipements et une logistique pour combattre une menace née de l’intervention française en Libye.
Les résultats parlent d’eux-mêmes : des pertes importantes infligées aux groupes terroristes, une baisse significative des attaques, la récupération de territoires et le retour progressif des populations déplacées, etc.
Mieux encore, le développement est désormais en marche. La création d’usines, l’amélioration des productions agro-sylvo-pastorales témoignent de cette dynamique nouvelle.
Agence d’information du Burkina