Au cours de la mobilisation populaire du 1er février à Maradi
Le collectif régional des organisations de la société civile et syndicats pour la sauvegarde de la Patrie, en collaboration avec toutes les forces vives de la région, ont organisé, le samedi 1er février 2025, un grand meeting de soutien au CSNP à la tribune officielle de Maradi. Bien que cette manifestation intervienne après celle du 28 janvier 2025, la mobilisation était grande avec la sortie de milliers de manifestants pour, une fois de plus, réitérer leur engagement et leur soutien au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et au gouvernement dans la marche pour la conquête de la souveraineté du pays.
Plusieurs structures participantes telles que le Conseil régional de la jeunesse, Gaskiya Sake, le M62, les différentes sections de l’USN et autres associations socioprofessionnelles ont pris la parole pour réaffirmer leur engagement et détermination dans ce combat qui n’a qu’un seul but : libérer notre pays de la domination occidentale sous toutes ses formes.
S’adressant aux manifestants, le Gouverneur de la région de Maradi, le Contrôleur Général de Police Mamane Issoufou, entouré de toutes les autorités administratives et coutumières de la région, a remercié la population de Maradi pour sa mobilisation, sa détermination et son engagement à accompagner le CNSP dans le combat de la conquête de notre souveraineté. Il a rappelé que, le 28 janvier 2024, le Burkina Faso, le Mali et le Niger, sous la conduite éclairée de leurs présidents, ont décidé souverainement du retrait de nos pays de la CEDEAO. « Le combat n’est pas fini, il vient juste de commencer. Il est grand temps pour tout ressortissant de l’AES de prendre conscience de la mission qui est la sienne », a-t-il dit. Il fait remarquer que les trois présidents des pays membres de l’AES sont déterminés à défendre l’espace sur le plan économique, diplomatique et sécuritaire.
En une année, poursuit-il, l’histoire a démontré que l’Afrique regorge de valeureux citoyens, convaincus que l’Afrique pourrait être réellement indépendante. Le Gouverneur de Maradi a rassuré l’assistance que l’indépendance de l’Afrique, Insha Allah, prendra forme à partir de l’AES. Il a rappelé aux jeunes que les tentations sont énormes, les manœuvres sont sournoises et la tentative de déstabilisation est là. « Il va falloir aujourd’hui être les garants, les protecteurs et les défenseurs de la patrie », a dit le Contrôleur Général de Police Mamane Issoufou, avant de les inviter à ouvrir grand les yeux et dénoncer tout ce qui s’apparente à des manœuvres de déstabilisation.
Le président du CRSP-Maradi, Maître Houdou, explique que cette date historique ne saurait passer inaperçue pour la population de l’AES. « C’est pourquoi aujourd’hui, nous sommes là pour soutenir nos trois chefs d’Etats de l’AES qui ont osé nous offrir ce qu’il y a de plus cher à nos peuples, son droit d’exister et toute sa souveraineté afin que nous jouissions pleinement de notre dignité », a-il-dit. Maître Houdou a relevé que la CEDEAO, créée le 28 Mai 1975, peine à sortir nos pays du désastre économique dont elle porte pourtant la responsabilité. « En lieu et place, elle excelle dans la mise en place d’embargos économiques, injustes et humains pour maintenir ses membres dans la dépendance avec la puissance coloniale », a-t-il soutenu. Il a relevé que nos trois pays ont toujours été cités parmi les plus pauvres de la planète, alors qu’il a fallu juste un (01) an de blocage de notre uranium par le Président du CNSP pour que le système économique de l’Europe occidentale s’écroule.
Les leaders des autres structures présentes à ce meeting ont réitéré leur engagement à accompagner cette marche historique de notre pays.
Tiémogo Amadou, ONEP Maradi
