
Au cours de l’AG ordinaire de l’AIAN
L’Association des Ingénieurs Agronomes du Niger (AIAN) a tenu, le samedi 22 février 2025 à Niamey, une assemblée générale de ses membres. Placée sous la présidence du Conseiller technique, M. Yacouba Bouda, représentant le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, cette assemblée a pour thème : « Contribution des sciences agronomiques à l’atteinte de la souveraineté alimentaire au Niger ». L’un des objectifs visés à travers cette rencontre est de réfléchir aux moyens d’améliorer la sécurité alimentaire dans notre pays.
La rencontre a été marquée par la présence du représentant du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), du représentant du ministre de l’intérieur, des professionnels du secteur agricole, des cadres centraux et régionaux, des universitaires ainsi que des responsables de la société civile.
A l’ouverture des travaux de cette assemblée générale, le Conseiller Technique du ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, M. Yacouba Bouda, a exprimé, au nom du ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, sa grande satisfaction quant à la tenue de cette Assemblée Générale axée sur la souveraineté alimentaire. En effet, « le choix d’aborder ce sujet, surtout dans le cadre d’une Assemblée Générale, organe suprême décisionnel de votre association et en ce moment précis, témoigne clairement de votre détermination à soutenir le CNSP dans son ambition d’un Niger revitalisé basé sur ses valeurs fondamentales de dignité », a-t-il affirmé.
A cet effet, « le timing choisi par l’AIAN pour organiser cette rencontre, coïncide avec la phase initiale de projets novateurs liés à la nouvelle approche du développement durable dans notre pays, qui se déroule dans un contexte de refonte globale et de réformes en cours spécifiquement dans le domaine rural », a-t-il souligné.
Par ailleurs, « les Assises Nationales sur la refondation de la nation viennent de se dérouler et, avant cela, le ministre de l’Agriculture a présenté le bilan des 18 mois d’activité de notre département ministériel dans le cadre de l’exécution de la lettre de mission confiée par le Président du CNSP, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani », a-t-il indiqué. Il a ainsi rappelé que cette mission, prescrit, entre autres, l’élaboration d’un programme prioritaire pour transformer le potentiel agropastoral, en conformité avec les objectifs de souveraineté alimentaire et du développement qui tient compte des spécificités régionales, des expériences passées et de l’évolution du contexte économique et sociopolitique.
M. Yacouba Bouda a également souligné sa conviction que l’AIAN aura indubitablement un rôle central et sera un acteur éclairé dans la réalisation des objectifs énoncés dans la lettre de mission du ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, étant donné que cette association qui regroupe 227 membres possède une grande expérience et diverses compétences englobant tous les aspects du développement agricole.
Auparavant, dans son discours de bienvenue, le président de l’AIAN, M. Ibrahim Tiemogo, a au nom du président d’honneur de ladite association, exprimé l’engagement de ses membres à contribuer aux efforts déployés par les autorités nationales en vue de l’atteinte de la souveraineté alimentaire. L’AIAN, c’est 227 membres, tous désireux d’apporter leurs contributions individuelles et collectives dans le but d’atteindre notre souveraineté alimentaire, a-t-il expliqué. Pour sa part, le conférencier, M. Abdoulaye Bankoula, ancien Ministre de l’Agriculture a animé une conférence enrichissante. Il a expliqué aux participants l’importance de l’innovation, de la recherche et des bonnes pratiques agricoles pour garantir une production suffisante et durable. Il a par ailleurs fait un bref diagnostic de la situation agricole du Niger de 1960 à nos jours où il a relevé l’immense potentiel du secteur agricole mais également les défis auxquels le Niger fait face en matière de production alimentaire et sur le rôle crucial que les sciences agronomiques peuvent jouer pour surmonter ces obstacles. « C’est un challenge pour vous, agronomes, de relever cette situation », a-t-il conclu.
Ousmane Nazir (ONEP)