
Le ministre Alio Daouda a échangé avec l’administration et les étudiants de l’EFJN
Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, M. Alio Daouda, s’est rendu hier, mercredi 12 mars 2025, à l’Ecole de Formation Judiciaire du Niger (EFJN). Cette visite s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la lettre de mission assignée audit département ministériel axée sur la promotion des ressources humaines de qualité à travers la formation. Le ministre Alio Daouda est allé s’enquérir des préoccupations de cette école et leur trouver les solutions idoines.
Aussitôt accueilli par le Directeur Général de l’Ecole de Formation Judiciaire du Niger, M. Ibrahim Malan Moussa, le ministre en charge de la Justice s’est rendu dans une classe des auditeurs de justice. C’est ainsi qu’il a encouragé ces futurs jeunes magistrats avant de leur prodiguer de sages conseils. Il a exprimé sa volonté de veiller à ce qu’une formation de qualité soit dispensée par des enseignants qualifiés et qui permettra à l’apprenant d’acquérir les rudiments nécessaires qui l’aideront dans sa future mission. Selon le ministre en charge de la Justice, cette école ne doit plus être un lieu d’endoctrinement. « Vous avez les fondamentaux pour devenir des magistrats, nous vous apportons l’appui nécessaire pour atteindre vos objectifs. Faites le mieux que vous pouvez pour améliorer vos connaissances à travers la documentation, soyez ouverts envers vos ainés et saisissez les opportunités qu’offrent les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) », a-t-il assuré.
Par la suite, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme et sa délégation ont visité la bibliothèque dudit centre pour apprécier le fond documentaire disponible. C’est ainsi que le ministre a invité les étudiants à venir consulter ces livres tout en promettant de faire le plaidoyer pour apporter des solutions aux sollicitations de l’école. Il s’agit, entre autres, des besoins en matériel informatique, un financier et un coordonnateur de session magistrature. Le ministre Alio Daouda a exhorté les responsables de cette école de lui transmettre les doléances le plus rapidement possible.
A l’issue de cette visite, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux a expliqué que ce déplacement entre dans le cadre de la mise en œuvre de la lettre de mission de son département ministériel qui met l’accent sur la formation du personnel et le recrutement. « Nous sommes en train de joindre la théorie à l’acte en venant dans cette école, faire la situation des besoins de cette école et prendre les dispositions nécessaires dans l’immédiat, à moyen et à long termes », a-t-il déclaré. « Nous avons appris que certains cours dispensés n’ont aucun rapport avec la magistrature, par exemple la comptabilité des partis politiques. Le magistrat n’a pas besoin des cours du médecin, d’urbaniste. C’est plutôt celui-là qui a le pouvoir de réquisition, de s’adresser au sachant pour requérir l’expertise ; c’est également un centre où on apprend comment magnifier la procédure pénale, comment utiliser les règles procédurales pour donner solution à un problème donné qu’il soit en civil, en référé ou administratif », a relevé le ministre en charge de la Justice. Pour M. Alio Daouda, l’EFJN ne doit plus naviguer à vue. « Elle aura ses propres modules que les enseignants auront à dispenser. Elle pourra ainsi évaluer le programme ou l’enseignant. En d’autres termes, l’école sera mise sur les rails », a-t-il conclu.
Abdoulaye Mamane (ONEP)