
Au cours de la réunion du CNRA à Niamey
Le Conseil National de Recherche Agronomique (CNRA) a tenu, le mardi 15 avril à Niamey, sa première session ordinaire au titre de l’année 2025. C’est le ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, par ailleurs vice-président de ce conseil, le Colonel El hadj Ousmane Mahaman, qui a présidé la cérémonie d’ouverture.
Au cours de cette réunion, plusieurs thématiques ont été abordées par les membres du CNRA, notamment la validation du document révisé de la Stratégie Recherche-Innovation-Formation pour l’Agriculture (SRFIA 2012-2040) pour le moyen et le long termes mise à jour sur le plan d’action triennal 2025-2027 ; l’examen et la validation du rapport d’activités du SP/CNRA et des institutions de recherche et de formation ; le financement du PARAN/TA et divers.
Dans son mot de lancement, le vice-président du Conseil National de Recherche Agronomique a souligné que, malgré les atouts et potentialités dont regorge le secteur agricole nigérien et les différentes politiques mises en œuvre, le pays peine à assurer sa sécurité alimentaire et reste toujours tributaire des approvisionnements étrangers pour couvrir les besoins des ménages en aliments de base. Face à cette insécurité alimentaire et nutritionnelle devenue structurelle, un virage radical s’impose en faveur de la transformation de l’agriculture.
C’est pourquoi, a expliqué le vice-président du CNRA, le Président de la République, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, a initié le Programme de Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie (PRSP) suivant une logique axée sur une gestion concertée de la crise. « La transformation de notre agriculture pour assurer notre souveraineté doit s’accommoder avec une recherche agronomique ambitieuse identifiée comme un des piliers du développement agricole durable et en parfaite cohérence avec l’axe 3 ‘’ Amélioration de la croissance économique et de l’emploi ‘’ du PRSP », a-t-il déclaré.
L’ambition du Président de la République, a mentionné, le vice-président du CNRA, est de faire du Niger un pays souverain qui, dans le respect de la diversité des cultures et des produits alimentaires, doit réaliser sa souveraineté alimentaire par la production ‘’ in situ ‘’ des denrées de base. « Certes, c’est un défi de taille que d’aucuns pourraient qualifier de rêve chimérique qui deviendra par la grâce d’Allah, le Tout Puissant, une réalité », a-t-il soutenu.
Fatiyatou Inoussa et Djamila G. Midou (Stagiaire)