
Commissaire-colonel Abarchi Ousmane (centre), ministre des Mines
Le ministre des Mines, le Commissaire-colonel Abarchi Ousmane, a présidé hier matin à Niamey, la cérémonie d’ouverture d’un atelier de validation du plan de communication du Ministère des Mines. Cette rencontre vise à poser une autre pierre stratégique dans l’édifice de la refondation du secteur minier.
Dans ses propos liminaires, le ministre des Mines a précisé que les substances minières jouent un rôle indispensable dans le développement économique des pays. De plus, a-t-il poursuivi, les besoins croissants en ressources des sociétés humaines liés d’une part à la pression démographique, et d’autre part à l’industrialisation, entraînent la pression humaine sur les ressources naturelles. Il faut donc une exploitation rationnelle pour permettre un développement durable. « Mais, le potentiel minier ne pourra être pleinement valorisé sans une communication efficace, structurée et adaptée aux réalités du moment. Dans un contexte interconnecté et exigeant, la communication est devenue un levier stratégique incontournable pour toute institution qui aspire à la performance, à la transparence et à l’efficacité. Nous vivons une époque où l’information circule à la vitesse de la lumière, où les vérités se disputent avec les rumeurs, et où les perceptions peuvent avoir plus de poids que les faits eux-mêmes », a-t-il relevé.
Il a, par ailleurs, ajouté que, dans ce monde saturé de messages, la communication n’est plus un simple outil, elle est devenue une arme. Et comme toute arme, elle peut construire ou détruire, apaiser ou enflammer, rapprocher ou diviser. « La communication est aujourd’hui un levier de souveraineté, un instrument de légitimité, et une clé de performance pour toute politique publique », a-t-il déclaré. C’est pourquoi, la comprendre, la maîtriser et l’utiliser avec intelligence est un acte profondément stratégique. Elle ne peut pas non plus être improvisée. Elle doit être pensée, organisée, alignée avec les valeurs et ambitions.
Pour le Commissaire-colonel Abarchi Ousmane, ce plan s’inscrit dans la dynamique de la vision à l’horizon 2035, la feuille de route ambitieuse pour faire du secteur minier un véritable moteur de développement. « Ce document que nous soumettons aujourd’hui à votre réflexion vise plusieurs objectifs stratégiques. Il s’agit d’améliorer la visibilité des actions du Ministère et renforcer sa crédibilité institutionnelle, de créer une culture de communication interne fondée sur le partage de l’information, la compréhension mutuelle et l’engagement collectif, de mieux informer nos partenaires, les citoyens et les usagers pour renforcer leur adhésion et leur confiance, et enfin d’anticiper et gérer les situations de crise avec professionnalisme et réactivité », a indiqué le ministre.
Dans le cadre de la stratégie à l’horizon 2035, l’ambition claire est, selon le ministre, de faire du secteur minier un moteur de développement durable, au service des Nigériens et de la souveraineté de la Nation. « Mais, pour que cette vision soit comprise, portée et partagée, il nous faut plus qu’un bon plan d’action. Il nous faut un langage commun. Il nous faut une voix commune. Il nous faut une communication puissante, structurée et cohérente. C’est tout l’enjeu de ce plan de communication institutionnelle, de rendre visibles nos efforts, lisibles nos intentions, comprendre nos réformes », a fait savoir Abarchi Ousmane, avant d’appeler les participants a apporter leurs expertises, leurs expériences et leurs idées afin de faire de ce document un outil véritablement opérationnel, inclusif et réaliste.
Le président du comité de rédaction du plan de communication du ministère des Mines, M. Modi Abdoul Kadri, a souligné l’importance de ce document dans un contexte où le Niger exerce sa souveraineté sur ses ressources minières et de refondation de la République. « Face à ces enjeux actuels et futurs, il apparaît indispensable pour nous d’adopter une communication cohérente, pro-active et adapter aux attentes de nos citoyens et de nos partenaires. Cet atelier s’inscrit dans la dynamique impulsée de la vision à l’horizon 2035 qui ambitionne de faire de la communication un véritable levier de pilotage stratégique aussi bien à l’interne qu’à l’externe », a-t-il soutenu.
Farida. A. Ibrahim (ONEP)