Dr Harou Issoufa (micro) Directeur Général de la santé de la reproduction
Le ministère de la Santé et de l’Hygiène publiques a tenu, du 24 au 25 avril 2025, un atelier de validation du document sur les normes et procédures de la santé de la reproduction. L’atelier a été organisé en collaboration avec Marie Stopes International et l’Association nigérienne pour le bien-être familial (ANBEF). Le document, objet dudit atelier, interviendra pour outiller le Ministère de la Santé d’une stratégie d’orientation de haute qualité afin de garantir une prise en charge convenable et cohérente des clients de la santé de la reproduction selon les standards requis.
La cérémonie d’ouverture de l’atelier a été présidée par le Directeur général de la santé de la reproduction, Dr Harou Issoufa, en présence du directeur pays de Marie Stopes International, du représentant de l’Association nigérienne pour le bien-être familial (ANBEF), ainsi que des cadres de la santé venant de toutes les régions. A cette occasion, Dr Harou Issoufa a, dans son intervention, rappelé que cet atelier vise, de façon spécifique, à amender et enrichir le document draft en se référant aux exigences de la pratique et de l’évolution de la recherche, à vérifier la cohérence et la clarté du document, à proposer un format pour les différentes fiches techniques, à structurer le document final, et enfin à formuler des recommandations.
Tout en rappelant la place des normes et procédures de services dans le domaine de la santé de la reproduction, le Directeur général de la santé de la reproduction a précisé que ce sont ces normes qui indiquent les tâches et activités des prestataires à chaque échelon de la pyramide sanitaire en ce qui concerne les prestations communes, la planification familiale, les IST/VIH/SIDA, l’infertilité, la santé de l’homme, la santé de la femme, la santé de l’enfant, ainsi que la santé des jeunes/adolescents et la nutrition.
Le document, a-t-il précisé, est structuré en trois parties. La première partie est composée de cinq (5) volets de la santé de la reproduction, à savoir la santé de la femme, de l’enfant, de l’adolescent/jeune, de l’homme, et de la personne âgée. Ensuite, la deuxième partie est consacrée aux prestations communes. Enfin, la troisième partie traite des composantes d’appui (managériales).
Dr Harou Issoufa a, par la suite, exhorté les participants à étudier minutieusement le document soumis à leur appréciation en sollicitant leurs expériences et expertises, et en se référant aux exigences de la pratique, à l’évolution de la recherche, de la science, de la technologie, de l’innovation, et aux nouvelles stratégies élaborées et mises en œuvre par le Ministère de la Santé et de l’Hygiène publiques.
Pour sa part, le directeur pays de Marie Stopes International, M. Maïga Hamani Younoussa, a fait une présentation détaillée sur son ONG Internationale, qui œuvre dans le domaine de la santé de la reproduction en général, et de la planification familiale en particulier.
Par la même occasion, M. Maïga Hamani Younoussa a renouvelé l’engagement de Marie Stopes International aux côtés de l’État ainsi que de tous ses partenaires afin de relever les défis communs dans le domaine de la santé de la reproduction.
Bachir Djibo, Stagiaire
