Les membres de la délégation du parlement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), ont tenu une rencontre de travail hier dans la salle de réunion du conseil des présidents des commissions. La réunion a regroupé, le président du groupe parlementaire du PNDS-Tarayya, Dr Daouda Marthé, celui du groupe parlementaire Zam-Zam Lumana, Honorable Soumana Hassane et la présidente de la commission des Affaires sociales, du genre et de la promotion de la femme du parlement de la CEDEAO, Honorable Reine Sakandé. Cette rencontre a pour but de discuter sur l’élection des membres du parlement de la CEDEAO au suffrage universel direct. Les députés ayant participé à la rencontre ont à l’unanimité approuvé l’initiative. « Nous sommes d’accord sur le processus entrepris par les parlementaires de la CEDEAO sur le suffrage universel. Cela va permettre à ce qu’un député soit cumulativement, député dans son pays et en même temps au parlement de la CEDEAO », a dit Dr Daouda Marthé.
Pour le président du groupe parlementaire Zam-Zam Lumana Africa, la nécessité de la création des parlementaires de la CEDEAO est à apprécier mais, la lacune est que ces députés n’ont pas le pouvoir de légiférer. « Nous saluons l’initiative et fondons un bon espoir de l’aboutissement du processus », a apprécié Honorable Soumana Hassane.
Quant à Honorable Reine Sakandé, elle a expliqué le processus avant décliner l’objectif de leur mission qui est d’avoir l’accompagnement des parlementaires du Niger. Selon elle depuis 2001, les députés sont désignés par leurs parlements nationaux. « Dans les textes du protocole du parlement de la CEDEAO, il est dit que les députés doivent être élus au suffrage universel. Mais jusque-là rien de changement. Nous sommes sortis très satisfaits de l’assurance de leur accompagnement », déclaré Honorable Reine Sakandé.
Par Seini Seydou Zakaria(onep)