Le Directeur Général du Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA), M. Mounahi Abdoulphata, a présidé, le mardi 21 janvier 2025 à Niamey, la cérémonie d’ouverture de l’atelier de capitalisation de subsides entre Enabel, l’Agence belge de développement, et le Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage, Fonds d’Etat (FAFPA-FE). Il s’agit, à travers cette rencontre, de tirer les enseignements de la mise en œuvre de la convention qui lient les parties, d’identifier les bonnes pratiques, mais aussi de relever les défis afin d’améliorer les approches et envisager des perspectives encore plus ambitieuses pour l’avenir.
Au cours de quatre (4) jours de travaux, les participants auront à échanger sur l’analyse des résultats obtenus dans le cadre de la mise en œuvre de la convention, à identifier les bonnes pratiques et les innovations qui ont contribué à ces résultats, à examiner les défis rencontrés et à proposer des solutions concrètes et applicables, et enfin à proposer des recommandations pour améliorer la gestion et l’impact des futurs projets, tout en renforçant la durabilité des acquis.
A l’ouverture des travaux, le Directeur Général du FAFPA a souligné que cet atelier s’inscrit dans le cadre de son partenariat avec Enabel à travers la convention de subsides relative au projet REEL Mahita. Ce projet vise à améliorer l’employabilité des jeunes et à renforcer les capacités de nos institutions pour une gestion efficiente des initiatives de formation.
Le secteur de l’élevage, a-t-il poursuivi, représente une source de revenus pour plus de 87 % de la population nigérienne et contribue, de manière significative, à notre PIB en offrant des opportunités économiques prometteuses. Cependant, il demeure confronté à des défis majeurs, notamment le manque de compétences professionnelles adaptées, l’accès limité à des formations professionnalisantes de qualité et les obstacles à l’intégration des jeunes, particulièrement les femmes, dans les chaines de valeur. « C’est dans ce cadre que la convention de subsides, qui a permis la formation et l’accompagnement de 1260 jeunes dans les régions de Dosso, Tahoua et Tillabéri, prend tout son sens », a-t-il ajouté.
M. Mounahi Abdoulphata a par ailleurs assuré que le FAFPA-FE, en tant que maitre d’œuvre de cette convention, reste pleinement engagé à honorer ses obligations avec rigueur et responsabilité. « Nous sommes déterminés à capitaliser les leçons tirées et à travailler de concert avec tous les partenaires pour répondre aux aspirations des jeunes nigériens », a-t-il dit.
Pour sa part, le Chef de Projet REEL Mahita, M. De Meester Michael, a indiqué que les résultats obtenus sont satisfaisants. Au-delà des chiffres, ce sont des vies transformées, des compétences développées, et des opportunités économiques créées. Toutefois, comme tout processus de développement, chaque étape comporte des enseignements précieux. « C’est pourquoi, la capitalisation est essentielle. Ce n’est pas une simple évaluation des résultats, mais une démarche stratégique pour identifier ce qui a fonctionné afin de pouvoir le reproduire et le renforcer, reconnaitre les défis rencontrés pour en tirer des leçons et éviter qu’ils ne se reproduisent, mettre en lumière les approches novatrices et les bonnes pratiques qui pourraient être partagées et adaptées dans d’autres contextes ou projets similaires, documenter nos expériences pour qu’elles servent de guide et d’inspiration aux futurs programmes dans le domaine de l’agro-pastoralisme et la formation professionnelle », a-t-il dit.
Pour lui, au terme de cette action, cet atelier leur permet de ne pas simplement ‘’clore’’ un projet, mais d’en assurer la pérennité. « Il s’agit de transmettre un héritage : des méthodes éprouvées, des partenariats consolidés, et surtout, une vision claire pour continuer à soutenir les jeunes et à renforcer les chaines de valeur de l’élevage au Niger », a-t-il conclu.
Farida A. Ibrahim (ONEP)