Le Secrétaire Général Adjoint du Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, M. Sabo Hassane Adamou a présidé le 13 avril dernier à Dosso, la cérémonie d’ouverture des travaux de l’atelier de renforcement des capacités des acteurs de mise en œuvre des activités du Projet d’Amélioration de l’Accès des femmes et des Filles à des Services de Santé et de Nutrition (Lafia Iyali). La cérémonie s’est tenue en présence du Directeur Régional de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, Dr Maman Sani Mahaman et de la Coordonnatrice du Projet Lafia Iyali, Mme Kandine Fatima Tidjani.
Le Projet d’Amélioration de l’Accès des Femmes et des Filles à des Services de Santé et de Nutrition (Lafia-Iyali) s’est concentré sur l’élargissement de l’accès et l’utilisation d’un ensemble de services de Santé Reproductive, Maternelle, Néonatale, de l’Enfant et des Adolescents et de la Nutrition (SRMNEA-N).
Dans son discours d’ouverture, le Secrétaire Général Adjoint du Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales a souligné que l’objectif de la rencontre est de renforcer les capacités des acteurs pour une meilleure compréhension et une prise en compte des dimensions environnementales et sociales dans les activités du Projet Lafia Iyali. Plus spécifiquement, a-t-il ajouté, Il s’agit de permettre aux intervenants de comprendre le Projet et de s’imprégner des contenus des documents de sauvegarde ; d’échanger sur les outils d’évaluation environnementale ainsi que les procédures administratives nationales et celles de la Banque Mondiale en lien avec les évaluations environnementales et sociales et d’outiller les participants sur la procédure environnementale et sociale du Projet.
M. Sabo Hassane Adamou a, en outre, rappelé que le Projet Lafia Iyali financé par la Banque Mondiale se concentre sur l’accès des femmes et des filles à des services de santé et de nutrition dans les régions de Maradi et Zinder, et vise à accroitre l’utilisation des services de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et adolescentes. Il soutient également le changement de comportement afin d’assurer la hausse de la demande de services de santé et de nutrition ainsi que le succès des interventions de l’autonomisation des femmes et des filles. «En effet, au regard de sa nature, de ses caractéristiques et de son envergure, le Projet Lafia Iyali est classé à risque ‘’Substantiel’’ et a fait l’objet d’activation de cinq normes environnementales et sociales exigées par la Banque Mondiale», a-t-il précisé. Un Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (CGES) a été élaboré. Il a pour objectifs globaux d’identifier, d’analyser, d’évaluer et d’atténuer les impacts environnementaux et sociaux ainsi que de décrire les processus de sélection environnementale et sociale.
Du point de vue environnementale, le Projet Lafia Iyali est mis en œuvre conformément à la loi 2018-28 du 14 mai 2018 déterminant les principes fondamentaux de l’évaluation environnementale au Niger et son décret d’application et la loi 98-056 du 29 décembre 1998 portant loi cadre relative à la gestion de l’environnement.
Le processus de gestion environnementale et sociale, objet du présent atelier, vise à garantir l’effectivité de la prise en compte des exigences environnementales et sociales dans tout le processus de planification, de préparation, de mise en œuvre et de suivi des activités du projet, à travers notamment la vérification de l’intégration des questions environnementales et sociales dans la mise en œuvre des activités et surtout l’appréciation de leurs impacts négatifs potentiels lors de la mise en œuvre.
Source : Responsable de la Communication du Projet Lafia Iyali