L’Agence Nigérienne de Promotion de l’Electrification en Milieu Rural (ANPER), en collaboration avec la Banque Mondiale, a organisé, le lundi 14 octobre 2024 à Niamey, un atelier de validation de l’Enquête de satisfaction et de rapport d’achèvement du Projet d’Accès aux Services Electriques Solaires au Niger (NESAP). Cet atelier consacre la finalisation des travaux d’enquête et permettra aux participants de connaitre les points de vue des bénéficiaires du projet et des acteurs de la mise en œuvre de ce projet.
Mis en vigueur le 1er décembre 2017 avec un budget de 49,89 millions de dollars US, le NESAP a pour objectif d’accroitre l’accès à l’électricité grâce à l’énergie solaire dans les zones rurales et péri-urbaines du Niger. Il est financé par l’Association Internationale pour le Développement (IDA).
Dans ses propos liminaires, le Directeur Général de l’ANPER, M. Zakaouanou Nouhou, a rappelé que le NESAP constitue le premier projet du secteur de l’énergie qui a couvert en même temps plusieurs aspects et structures, à savoir la ligne de crédit gérée par le Ministère de l’Economie et des Finances avec l’appui de l’ANERSOL sur les aspects techniques, l’hybridation des centrales diésel gérées par la NIGELEC et l’installation des mini-réseaux et l’électrification des centres de santé gérés par l’ANPER. « Le projet a certes rencontré beaucoup de difficultés dans sa mise en œuvre, mais il a produit des résultats tangibles même si certaines activités ne sont pas encore achevées. En effet, le projet affiche à date un taux d’exécution de 87,51 % et un engagement financier ayant atteint les 97,29 %. Ce qui est assez remarquable comme performance », a-t-il indiqué.
Par ailleurs, le Coordonnateur du projet, M. Rabo Oubandawaki Mamane Tassiou, a présenté les fondamentaux du projet et une description des cinq composantes qu’il comporte. Il s’agit notamment du développement du marché des systèmes de kits solaires autonomes, de l’électrification rurale par mini-réseaux, de l’hybridation solaire PV de mini-réseaux thermiques isolés de la NIGELEC, de l’électrification des centres de santé, etc. « Initialement, le projet a quatre composantes. Suite à la crise de la COVID 19, une cinquième composante a été introduite dans le projet afin de soutenir les efforts du Gouvernement dans la gestion de cette crise sanitaire », a-t-il expliqué.
Ramatoulaye A. Saibou (Stagiaire)