
Photo de famille, à l’issue de la cérémonie d’ouverture de l’atelier
Le Secrétaire Général adjoint du Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire (MISP/AT), M. Abdoul Kader Garba Moussa, a présidé, le jeudi 17 avril 2025 à l’Ecole Nationale de la Protection Civile, l’ouverture d’un atelier de validation et d’adaptation des plans d’Organisation des Secours (ORSEC) des départements de Kollo, Falmey et Say et des plans communaux de sauvegarde (PCS) des communes de Kirtachi et Tamou. Cette rencontre d’échanges vise à renforcer la synergie entre les acteurs concourant à la protection des civils, de leurs biens et de l’environnement.
Dans son mot introductif, le Secrétaire Général adjoint du Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire a souligné que les risques naturels, anthropiques ou sanitaires sont des réalités auxquelles les collectivités sont de plus en plus exposées. Il a rappelé que le Niger a connu des inondations particulièrement extraordinaires avec 248 communes affectées. « Il est impératif de disposer d’outils stratégiques et opérationnels adaptés. C’est dans cette optique que s’inscrivent les Plans ORSEC et les Plans Communaux de Sauvegarde, véritables instruments de proximité pour une gestion efficace des crises », a déclaré M. Abdoul Kader Garba Moussa. Il a ensuite précisé que le Plan ORSEC définit les missions, les moyens, la coordination et la mobilisation des acteurs concernés. À l’échelle communale, le Plan de Sauvegarde, quant à lui, permet aux collectivités d’anticiper, de se préparer et surtout d’agir efficacement dès les premières manifestations d’un événement majeur.
Pour sa part, le Directeur Général de la Protection Civile, le Colonel-major Bako Boubacar, a souligné que cette rencontre est une étape stratégique dans l’effort collectif de préparation, d’organisation et de réponse aux risques qui menacent les communautés. « L’atelier d’aujourd’hui vise aussi d’une part l’examen des drafts des plans et au besoin leur correction pour s’assurer de leur conformité aux réalités de chaque localité. Et d’autre part, leur approbation par l’adoption, au soin des Préfets et des Administrateurs délégués, des arrêtés d’approbation », a-t-il indiqué.
Auparavant, le coordinateur à l’atelier de validation des plans d’urgences (ORSEC et PCS), le Colonel Ibrahim Madougou, a rappelé que l’une des priorités du projet ADAPT-WAP et des acteurs impliqués est d’améliorer les capacités locales et régionales de réaction aux catastrophes afin d’intensifier leurs interventions auprès des communautés vulnérables dans plusieurs domaines (santé, réduction des risques de catastrophes…). « Ces plans en cours de validation doivent intégrer les systèmes nationaux et régionaux et définir la procédure générale de gestion des catastrophes et des situations d’urgence et du traitement des victimes afin de limiter les dégâts », a-t-il ajouté.
En outre, le Colonel Ibrahim Madougou a expliqué que les plans ORSEC et PCS constituent des éléments opérationnels essentiels pour organiser efficacement la réponse aux urgences, qu’il s’agisse d’inondations, de feux de brousse, de sécheresses, de mouvements de population ou d’autres situations de crise. « Ces plans permettent de définir les rôles et responsabilités de chaque acteur, d’identifier les ressources disponibles, de mettre en place des mécanismes de coordination et d’alerte, les scénarios de risques et les réponses adaptées », a-t-il conclu.
Salima H. Mounkaila et Hafissatou Mounkaila (stagiaire)