Améliorer la gouvernance et la sécurité collective
La secrétaire générale du médiateur de la République, Mme Mounkaila Mina Chapé, a présidé hier matin à Niamey, la cérémonie d’ouverture de l’atelier d’enrichissement et de validation du rapport provisoire d’étude sur la perception des jeunes de la gouvernance sécuritaire dans le département de Tillabéri. L’objectif de cette rencontre est de contribuer à l’amélioration de la gouvernance et de la sécurité collective.
En prenant la parole à cette occasion, la secrétaire générale du médiateur de la République, a expliqué que cet atelier rentre dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’appui au renforcement de la sécurité collective dans le département. Il s’agit a-t-elle precisé, d’un projet du consortium d’ONG Action pour l’Entreprenariat et pour le Développement (APED), Femme, Enfants et Développement (FED), et Education Universelle (EU). Ce partenariat entre ce consortium d’ONG et la Shiga, a-t-elle ajouté, est le fruit du processus de renforcement de capacités techniques des organisations de la société civile nigérienne entamé par cette dernière à travers son incubateur mis en place.
Mme Mounkaila Mina Chapé a
rappelé que le médiateur de la république est une institution au chevet des citoyens ayant des difficultés avec l’administration, sur plusieurs fronts,
notamment dans la région de Diffa, avec les incursions meurtrières de Boko Haram, et dans les régions de Tillabéri, Tahoua, Maradi et Dosso impactant aussi les efforts de l’Etat et de ses partenaires dans la lutte contre la paix et le développement durable.
La secrétaire générale a en plus indiqué que la région de Tillabéri fait face à une situation d’insécurité qui affecte la vie des populations locales et crée une instabilité socio-économique qui vient se greffer à cette complexité sécuritaire déjà en place et les conséquences climatiques, avec des répercussions sur l’accès aux ressources naturelles telles que l’eau et la terre, la substance des communautés, menaçant aussi la sécurité alimentaire.
Le département de Filingué, a affirmé Mme Mounkaila Mina fait aussi face à un défi sécuritaire croissant, qui endeuille les familles et vulnérabilise davantage les femmes et les jeunes qui représentent la frange la plus importante de la population. Face à cette situation a ajouté la secrétaire générale, les autorités nigériennes ont pris des mesures pour lutter contre les attaques répétitives.
Pour sa part, le chef de fil de consortium ONG APED, M. Salifou Amadou, a indiqué que l’enquête sur la perception des jeunes de la gouvernance sécuritaire dans le département de Filingué s’est adressé principalement à la population jeune, filles et garçons , dont l’âge est compris entre 15 et 25 ans. Cette étude vise selon lui à appuyer le conseil départemental de sécurité de Filingué pour une bonne gouvernance sécuritaire sensible aux préoccupations des jeunes en particulier. L’étude a ainsi permis de recueillir les avis et opinions des jeunes pour leur implication significative et effective dans la gestion de la situation sécuritaire de leur communauté.
Auparavant le Directeur par intérim Shiga, M. Issoufou Yahaya a souligné que le Niger, traverse aujourd’hui sur le plan sécuritaire des moments très difficiles qui interpellent la conscience de chacun. Aussi, a-t-il ajouté, l’idée pour Shiga d’appuyer cette activité c’est d’amener les uns et les autres à être capables de travailler ensemble pour le bien-être de tous.
Par Farida Ibrahim Assoumane(onep)