Le Secrétaire Général du Ministère de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement, M. Rabo Awali, a présidé, le mercredi 30 octobre 2024 à Niamey, l’atelier National de mise en place de la plateforme Nationale de l’Ecosystème Transfrontalier du Complexe Naturel Transfrontalier du PARC W au Niger. Organisé par le projet régional NB-ITTAS, en collaboration avec la structure focale Nationale du Niger (SFN-Niger), cet atelier a pour objectif de mettre en place la plateforme de l’écosystème transfrontalier du complexe naturel transfrontalier du Parc W au Niger.
Le projet NB-Niger couvre 11 pays à savoir le Bénin, le Burkina-Faso, le Cameroun, la Cote d’ivoire, lea Guinée, le Mali, le Niger, le Nigéria, le Tchad, l’Algérie et la Mauritanie. Il a pour objectif d’améliorer la gestion, la gouvernance et la conservation des ressources basées sur les connaissances du Bassin du Niger et des systèmes aquifères de la région NB-ITTAS.
Dans ses propos liminaires, le Secrétaire Général du Ministère en charge de l’Hydraulique a indiqué que, dans le cadre de ce projet, il a été identifié trois plateformes pour l’expérimentation de la contribution des institutions nationales à la gestion des écosystèmes terrestres et zones humides transfrontalières équipées de plateformes. M. Rabo Awali a ensuite rappelé que les objectifs spécifiques de cet atelier sont de faciliter les concertations entre les différentes catégories d’acteurs pour la désignation de leurs représentants dans les différents organes de la plateforme nationale de gestion de l’écosystème transfrontalier du Parc W au Niger et mettre en place les différents organes de ladite plateforme.
Pour sa part, le Coordonnateur régional du projet NB-ITTAS, M. Tchokponhoué Allomasso, a souligné que le NB- ITTAS Niger est un projet financé par le Fonds Mondial pour l’Environnement Mondial (FEM) à travers deux agences de mise en œuvre, à savoir le PNUD et du PNUE. « Quatre agences sont associées pour gérer ce projet, à savoir l’Autorité du Bassin du Niger, l’Observatoire du Sahel, l’UNESCO et l’ONUDI. Chaque agence a des composantes à mettre en œuvre. C’est dans ce cadre que la composante 4, qui a pour aspect la gouvernance des ressources dans le bassin, a pu identifier trois écosystèmes partagés à savoir le parc W en Afrique de l’Ouest, l’écosystème de plateaux du mont Mandala entre le Cameroun et le Nigeria, le complexe binational transfrontalier de Sena Oura entre Bouda Ndija regroupant le Cameroun et Tchad », a-t-il conclu.
IRO.A. Hadiza (stagiaire)