Le ministre de la Communication, des Postes et de l’économie Numérique, M. Sidi Mohamed Raliou a présidé, dans la matinée du jeudi 25 juillet 2024, la cérémonie de lancement du programme de formation de 400 jeunes en cartographie numérique. Organisé en collaboration avec l’entreprise MapTic Niger dans le cadre du projet L’Open Mapping Network and Advocacy, cette formation a pour objectif de doter ces jeunes de connaissances nécessaires dans le développement de compétences numériques.
A l’ouverture des travaux, le ministre de la Communication, des Postes et de l’économie Numérique a souligné que grâce à ce programme, les initiateurs visent à renforcer les liens communautaires et à promouvoir la participation active à la collecte et à l’utilisation des données géographiques. « Ainsi, cette approche participative garantit que les cartes que nous créons sont précises, inclusives et reflètent nos diverses perspectives. Les efforts collectifs en matière de cartographie serviront de base à une meilleure gouvernance et à un développement durable », a estimé M. Sidi Mohamed Raliou.
Le ministre de la Communication devait ensuite réaffirmer l’engagement de son département ministériel à soutenir ce projet qui cadre parfaitement avec les initiatives nationales dans le développement de compétences numériques. « Ce projet, dirigé par le Hub de l’Afrique du Nord et de l’Ouest de l’équipe humanitaire OpenStreetMap, représente une étape importante dans nos efforts collectifs pour exploiter la puissance de la technologie moderne afin de relever les défis auxquels nous sommes confrontés en tant que nation », a-t-il ajouté.
Pour la Directrice générale du MapTic Mme Alher Fatimam, cette formation vise non seulement à enseigner les bases de la cartographie et de la gestion des données géo spatiales mais aussi à approfondir les connaissances techniques sur des sujets avancés tels que l’analyse de données, l’utilisation de systèmes d’informations géographiques (SIG), et l’application de techniques modernes de collecte de données, y compris l’usage de drones et l’intégration des données de capteurs à distance. « C’est pourquoi, il est nécessaire de faire face et de retrousser les manches pour arriver à nos objectifs, aplanir les obstacles entravant le développement et contribuer à l’essor de notre société », a-t-elle conclu.
Salima H. Mounkaila et Iro Hadiza (stagiaire)