Le président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum a reçu, en audience, hier au Palais de la Présidence, le président du groupe parlementaire d’amitié France-Niger, Jacques Maire. La rencontre s’est déroulée en présence de l’ambassadeur de la France au Niger, SE Alexandre Garcia et du premier Vice-président de l’Assemblée Nationale, président du groupe d’amitié Niger-France, M. Kalla Ankouraou.
Au sortir de l’audience, le parlementaire français a indiqué que durant plus d’une heure, sa délégation a eu des échanges approfondis avec le Chef de l’Etat. «Nous avons d’abord souhaité présenter la démarche qu’on a initiée entre les deux groupes d’amitié, à savoir : relancer les travaux du groupe d’amitié dans le cadre de la nouvelle mandature de l’Assemblée Nationale nigérienne et aussi avoir la possibilité de témoigner de notre souhait commun de travailler à l’union des deux pays, à renforcer la transparence, la bonne gouvernance et la redevabilité pour montrer effectivement que nous n’avons rien à cacher», a déclaré M. Jacques Maire. «Cela, à un moment où beaucoup des rumeurs circulent sur les réseaux sociaux, où beaucoup de fakes news sont présentes», a poursuivi le président du groupe parlementaire d’amitié France-Niger.
Durant son séjour à Niamey, la délégation parlementaire française a eu des séances de «discussions ouvertes» avec des parlementaires nigériens de la majorité, ensuite avec ceux de l’opposition. «Nous avons repris au président de la République les éléments que les députés de l’opposition nous ont demandé de reprendre», a affirmé le député Jacques Maire.
Le président du groupe d’amitié a dit avoir aussi évoqué avec le Chef de l’Etat les questions relatives à l’aide au développement et à la lutte contre le terrorisme. «Nous avons vraiment eu à cœur d’examiner ensemble, comment renforcer l’efficacité», a expliqué M. Jacques Maire. Il a rappelé qu’en juillet dernier, le parlement français a voté à l’unanimité, en plein Covid, pendant que la question des finances publiques est difficile, un très fort renforcement de l’aide publique au développement, et notamment en direction du Niger, au profit des secteurs sociaux de base (éducation, santé et développement rural)».
Ismaël Chékaré(onep)