Les prix des produits maraichers tels que l’oignon, la tomate, l’aubergine, la carotte, l’ail, la pomme de terre et le chou pommé, connaissent ces derniers temps une baisse significative. Cette tendance baissière des prix des produits maraichers intervient après plusieurs mois de hausse. Cette situation apporte ainsi un soulagement aux ménagères de la ville qui, jusque-là, étaient confrontées à une inflation de ces produits incontournables dans la préparation du repas quotidien.
Pour les ménages de Niamey, cette baisse des prix est un soulagement majeur. Le panier de la ménagère qui pesait lourdement sur les budgets familiaux devient moins stressant, permettant ainsi aux familles d’acheter une plus grande variété de légumes tout en maîtrisant les dépenses. Les produits comme l’oignon, la tomate et la pomme de terre sont essentiels dans de nombreuses recettes locales. La diminution des prix améliore la vie quotidienne des consommateurs.
Dans le marché de Katako, Mahamane Daouda, vendeur de légumes, explique que les produits deviennent abordables. « Par rapport au dernier mois, les prix ont connu une baisse », a-t-il dit. Il a ensuite précisé qu’avant, le sac de l’oignon se vendait à 120.000 F CFA, le seau de l’aubergine à 3.000 FCFA et celui du poivron à 5.000 FCFA.
Actuellement, a-t-il dit, les prix des condiments ont considérablement baissé. En effet, l’oignon se vend à 53.000 FCFA, le seau de l’aubergine à 1.500 FCFA, le poivron à 3.600 FCFA, la tomate, la carotte et le chou sont tout aussi abordables. « Pour l’oignon, on dispose de plusieurs types de sacs qui sont vendus entre 22000, 35 000 et 40 000, FCFA », explique-t-il.
La pomme de terre aussi a connu une baisse sur le prix habituel. Comme l’a souligné M. Ismaël, revendeur de légumes au marché Katako. « Le kilogramme de la pomme de terre se vend entre 700 et 800 FCFA, au lieu de 1000 FCFA auparavent», a-t-il notifié.
Il faut noter que la plupart de ces produits comme la tomate, le piment et le poivron, viennent du Burkina Faso et du Nigeria voisin. « Pour éviter de nouvelles hausses qui pourraient affecter la stabilité du marché, des efforts doivent être consentis au niveau de la production locale pour que le Niger puisse ravitailler l’ensemble de ses marchés locaux. Il faut aussi garantir une offre stable et soutenir les producteurs locaux afin de maintenir cette tendance baissière de ces produits maraichers.
Fatouma Y. Beidi (stagiaire)