Marié père de trois enfants, ingénieur Technologue en électrotechnique- électromécanique -froid et climatisation BRAH Adamou Chétima a débuté ses activités dans le domaine d’hygiène et assainissement en Novembre 2022, avec son inscription au registre du commerce et l’obtention de son NIF.
Ambitionner à entreprendre à la fin de ses études en 2011 BRAH Adamou Chétima à tenter d’ouvrir un atelier de maintenance industrielle, mais freiné par le système vue le taux de diplômés sans emploi. Il a fini par créer son entreprise dénommée BACHAP qui œuvre dans l’hygiène et l’assainissement et le recyclage des déchets. En ce qui concerne le recyclage du produit tout est en cours « nous n’avons pas débuté la production, parce que la production ça y va des pavés, des latrines, du charbon, du pesticide bio, donc tous les dispositifs sont là. Mais on attend l’installation de l’unité de transformation qui va nous permettre de quantifier notre production. Pour le moment on est dans la prestation de service. » Explique-t-il
L’entreprise dispose de deux types d’employés quatre agents fixes y compris le promoteur et des agents contractuels à qui il fait appel en fonction du besoin contractuel.
« Et ceci est dû au fait que nous avons une entreprise très jeune moins d’un an, c’est ce qui nous pousse à ne pas avoir un nombre pléthore d’employés. Mais des lors que nous allons mettre en place notre usine de transformation en place, nous aurons quatre à cinq agents permanents de plus.» indique BRAH Adamou Chétima
BACHAP ne dispose pas de son propre local, ils sont sur les réseaux sociaux, les prestations ce font de porte en porte avec un véhicule à la disposition des agents qui font la collecte de porte à porte et de service en service.
Selon le promoteur il a des ambitions telles qu’être une référence dans le domaine du recyclage des déchets. Assainir la ville de Niamey et ses alentours. Contribuer du point de vue de l’autosuffisance alimentaire, en aidant les agriculteurs via les compostages, les pesticides en vue d’améliorer les champs. L’installation de nos pavés et de nos produits plastiques en vue d’embellir certaines places publiques.
« Mon conseil est le suivant : je dirai à ces gens d’aller entreprendre, l’entrepreneuriat est le métier d’avenir, l’entrepreneuriat est la voie sinon la seule qui peut permettre d’avoir une meilleure vie et de se construire. Il suffit juste de regarder à côté de sois avoir le minimum de capital pour se lancer. Car c’est se lancer qui est difficile et un dernier conseil quand ces jeunes vont se lancer n’écoutez pas ce qui ont échoué, car l’échec dans un domaine nous permet de se corriger », conclu-t-il.
Indatou Harouna (ONEP)