A l’occasion de la fin du mois béni de Ramadan, les fidèles musulmans du Niger ont célébré le mardi 9 avril 2024, la fête de l’Aïd El-Fitr ou fête de Ramadan. Une occasion pour l’ensemble de la communauté musulmane du Niger de renforcer l’esprit de fraternité, de demander pardon mutuellement et de prier Dieu pour qu’il exauce leurs prières. Comme à l’accoutumée, le Chef de l’Etat, Président du Conseil National pour la sauvegarde de la Patrie, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, a pris part à la prière des deux rakats, marquant la fin du jeûne du mois de Ramadan à la Mosquée des Grandes prières de Niamey.
Après les deux rakats, l’Iman de la Grande mosquée de Niamey a lu le sermon dans lequel il a invité la communauté à s’investir dans l’amour de la patrie, surtout dans le contexte particulier que traverse notre pays. C’est ainsi qu’une ‘’ Fatiha’’ a été dite pour qu’Allah le Tout-Puissant, le Clément, le Miséricordieux descende sa miséricorde sur le Niger et son peuple. Des souhaits ont été également émis pour que règnent la paix et la sécurité sur l’ensemble de notre territoire.
Peu après la prière, le Chef de l’Etat a quitté la grande mosquée pour se rendre au Palais de la Présidence, où il a reçu les vœux de bonne fête de plusieurs personnalités civiles et militaires.
Par la suite le Chef de l’État a reçu dans la salle des banquets du Palais de la Présidence, les vœux de bonne fête des membres du CNSP, du gouvernement, des anciens Présidents, des anciens présidents de l’Assemblée Nationale et des anciens Premiers ministres du Niger, ainsi que les membres du corps diplomatique des pays accrédités auprès de l’État du Niger.
« Nous appelons le peuple nigérien à la cohésion, à rester vigilant dans tout ce qu’il fait. Au nom du Président du CNSP et des membres du CNSP, du Premier ministre et du gouvernement, nous adressons nos chaleureux vœux de bonne fête au peuple nigérien », a souligné le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le Général de Brigade Mohamed Toumba. Celui-ci devait par ailleurs appeler toutes les couches sociales ainsi que les FDS à s’entendre avec la population pour faire corps afin d’inverser la tendance sécuritaire. Le Général Mohamed Toumba a ensuite ajouté que sans la paix, il n’y a pas de développement. « Il faut que nous faisions l’effort d’assurer un environnement sécuritaire assaini pour que tout développement, toute entreprise puisse être viable », a indiqué le ministre d’État.
Hamissou Yahaya et Rabiou Dogo Abdoul-Razak (ONEP)