Le 3ème Sommet des Jeunes Filles Africaines a pris fin le Jeudi 18 novembre 2021 au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi de Niamey. C’est la Ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Mme Allahoury Aminata Zourkaleini qui a présidé la cérémonie de clôture dudit sommet en présence notamment de Mme Amira Alphadil, commissaire de l’Union africaine en charge de la Santé, des Affaires Humanitaires et de développement.
Dans son discours de clôture, Mme Allahoury Aminata Zourkaleini a loué la qualité des travaux et rendu un grand hommage à toutes les délégations pour leur participation aux différentes activités. Elle a remercié les partenaires techniques et financiers et l’ensemble des acteurs dont la contribution et l’accompagnement ont permis d’atteindre des résultats fixés à ce sommet. La ministre de la Promotion de la femme et de la protection de l’Enfant a réitéré l’engagement du Niger à poursuivre la mise en œuvre des engagements, politiques et programmes en faveur de l’amélioration du bien-être de la jeune fille, notamment en investissant dans l’éducation et la scolarisation de celle-ci. Elle a aussi loué la qualité des conclusions formulées dans le communiqué final, assurant que le gouvernement du Niger veillera, à travers un suivi permanant, à la mise en œuvre des différentes recommandations.
Pour sa part, Mme Amira Alphadil a exprimé la reconnaissance et la joie de la Commission de l’Union Africaine pour la tenue de ce 3ème Sommet, à Niamey dans des très bonnes conditions. Elle a également réitéré l’engagement et la volonté de la Commission de l’Union Africaine à poursuivre ses actions de plaidoyer en vue d’accompagner les Etats à la mise en œuvre des différentes recommandations. Mme Amira a saisi cette opportunité pour saluer le leadership du Président de la République M. Mohamed Bazoum qui a permis de faire de ce sommet un succès. La commissaire de l’UA en charge de la santé, des affaires humanitaires et du développement a aussi lancé un appel à l’ensemble des acteurs à s’impliquer résolument dans cette perspective d’élimination des pratiques et comportements néfaste en vue de garantir une protection sociale saine à la jeune fille. Elle a enfin rendu un grand hommage aux chefs traditionnels et aux leaders religieux pour leurs participations actives aux travaux.
A cette occasion, la parole fut donnée aux représentants des partenaires dont l’UNICEF pour leurs messages de soutien et d’engagements. Ainsi, M. Stefano Savi, a au nom de la Directrice Régionale de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, a réitéré l’engagement et la disponibilité de son institution à poursuivre son accompagnement à la Commission de l’Union Africaine et aux différents Etats membres pour la protection des droits des enfants, particulièrement ceux des jeunes filles. Il a saisi cette occasion pour relever les différents défis auxquels les pays font face et qui freinent leurs volontés. «Des nouvelles menaces ont été identifiées pour la réalisation progressive des droits des filles en Afrique. Il s’agit notamment des effets de la crise climatique et du sous-emploi, des épidémies sanitaires, de la fracture numérique, de l’exploitation en ligne, de l’insécurité et de la violence», dit-il. Pour relever ces défis le représentant de l’UNICEF a invité les différents Etats à la mise en œuvre des différentes recommandations et stratégies déjà disponibles et fondées sur des données probantes. «Nos manières de faire habituelles n’y parviendront pas; nous avons besoin d’un esprit d’entreprise innovant pour réaliser ce changement à grande échelle en faveur des filles en Afrique. Cet état d’esprit est essentiel pour avancer les efforts visant à réaliser l’Agenda 2063 de transformation de l’Afrique et pour accélérer les actions visant à atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD) qui concerne les filles», a-t-il souligné.
Au cours de ladite cérémonie, les participants ont suivi la lecture des communiqués finaux d’abord celui du pré-sommet qui s’est tenu le 13 et 14 novembre 2021 et ensuite celui du sommet proprement dit qui s’est déroulé du 16 au 18 novembre 2021, tous à Niamey. Il faut noter qu’au cours de ce sommet, 16 panels et sessions ont été organisés. Ce qui a permis aux participants, aux partenaires et aux représentants des pays et de la société civile de débattre, d’analyser et de partager leurs expériences sur différentes thématiques.
Ali Maman(onep)