
Alou Moustapha
La consolidation de la paix, la coexistence pacifique, la cohésion sociale passent nécessairement par l’unité nationale, la communion des cœurs et des esprits et le désir ardent des communautés d’appartenir à une même Nation.
En Janvier dernier, au cours de l’entretien-bilan qu’il a accordé à la RTN, le ministre d’État, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de la Décentralisation a indiqué que malheureusement, « certaines contingences rendent les choses difficiles, l’infiltration et la désunion sont des braises sur lesquelles les obscurantistes sont en train de souffler pour opposer les communautés ».
Afin de parer au plus pressé et prévenir tout dérapage résultant de la manipulation des masses par les forces obscures et obscurantistes qui ne sont en vérité que des groupes terroristes, l’Etat, à travers le ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire a entrepris plusieurs actions.
C’est le cas, par exemple, des comités locaux de sensibilisation qui organisent des rencontres, des foras et des caravanes sous l’égide de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix.
Une autre action et non des moindres à retenir dans le cadre de la cohésion sociale et la coexistence pacifique, c’est l’application au sein des communautés de l’appel du Président de la République, Chef de l’État, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani à l’endroit des jeunes qui se sont malheureusement faits embrigader par les mouvements terroristes et autres groupes de bandits de grand chemin.
En effet, l’appel du Président de la République, Chef de l’État, est un message clair à tous ces jeunes qui se sont fait enrôler par les groupes terroristes qui écument certaines zones de notre pays pour qu’ils déposent les armes et regagnent les rangs des soldats de la Nation.
D’ailleurs, a expliqué le ministre d’État, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire « une autre satisfaction, c’est que nous nous rendons compte que ce message est en train d’être compris, certains sont en train de revenir ». « Nous avons 500 jeunes repentis qui sont là, qui continuent de venir, nous avons décidé de les former dans les domaines qu’ils comprennent le mieux », a poursuivi le ministre d’Etat.
S’agissant justement des sous-secteurs dans lesquels les repentis sont formés que sont l’agriculture et l’élevage, l’objectif est de créer un cadre leur permettant de valoriser les terres, de produire et de participer à la reconstitution de l’économie locale bouleversée par les aléas climatiques et l’insécurité. « En formant ces jeunes dans des domaines précis, ils peuvent être utiles à leur communautés pour peu que l’économie d’échelle, c’est-à-dire la création des conditions pour la transformation et la commercialisation des produits soit une réalité », a précisé le ministre d’État, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire.
Enfin, il faut relever que toutes ces actions et activités sont menées par l’Etat du Niger sur fonds propres et en toute souveraineté, contrairement au processus de réinsertion des repentis mené dans un passé récent.
Alou Moustapha (ONEP)