Les travaux d’une session de réflexion sur la problématique du financement du plan d’action prioritaire triennal du Comité interparlementaire du G5-Sahel sont ouverts hier matin à Niamey. A la fin des travaux qui dureront deux jours, les participants à la session entendent doter l’institution parlementaire des meilleures conditions de financement pour soutenir la réalisation de ses activités prévues pendant l’exercice 2023-2025. La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par M. Haroun Kabadi, président du Conseil National de Transition du Tchad, et président du CIP G5-Sahel en présence de SE. Seyni Oumarou, président de l’Assemblée nationale du Niger.
Avant de procéder à l’ouverture officielle des travaux, M. Haroun Kabadi a expliqué que, le Comité interparlementaire du G5-Sahel traverse des moments difficiles. D’où la décision du CIP de charger le Secrétariat Exécutif d’organiser la rencontre de Niamey pour comprendre le plan d’action des priorités de notre organisation pour les trois (3) prochaines années, mais également la question thématique sur le financement de notre organisation.
M. Haroun Kabadi a exprimé son souhait de voir le Mali et la Mauritanie reprendre au plus vite leurs places respectives afin que, le G5-Sahel puisse non seulement s’organiser sur le plan de la lutte contre le terrorisme dans l’espace commun, mais également mener des activités de développement. Le président du CIP G5-Sahel a, par ailleurs, expliqué l’importance des activités de développement. En effet, la fragilité, la vulnérabilité et la pauvreté sont les piliers sur lesquels le terrorisme se base pour pouvoir se multiplier et commettre les crimes les plus abjects.
Le président du Comité interparlementaire du G5-Sahel a aussi révélé que, n’eut été la bonne volonté de certaines organisations qui se tiennent aux côtés du CIP G5-Sahel, l’institution aurait pu difficilement survivre. «C’est en cela que, j’aimerai remercier le directeur régional de Konrad Adenauer pour tous les efforts qu’ils ont fait pour accompagner et appuyer le Secrétariat Exécutif du CIP G5-Sahel. Ce qui nous a permis de continuer à réaliser nos activités, même si elles ne sont pas en grand nombre», a conclu M. Haroun Kabadi.
Pour sa part, le partenaire financier a réitéré sa volonté de continuer à soutenir le comité interparlementaire du G5-Sahel à relever le défi de la problématique de son financement dans un contexte de lutte contre l’extrémisme violent. Le directeur régional de la fondation Konrad Adenauer, M. ULF Laessing, a affirmé que, seule une coopération régionale forte permettra de juguler les crises de sécurité, d’emplois et d’autres crises dérivées que traverse le Sahel. «C’est exactement pour ces raisons que nous, à la fondation Konrad Adenauer, sommes prêts à travailler avec vous pour vous accompagner, pour encourager une coopération régionale entre les pays du Sahel, et trouver des solutions» a-t-il souligné.
A la fin des travaux de la première journée, les participants à la session de Niamey du Comité interparlementaire du G5-Sahel se sont retrouvés hier dans la soirée, autour de M. Haroun Kabadi et de SE. Seyni Oumarou, pour une soirée de gala à l’hôtel Bravia de Niamey.
Souleymane Yahaya(onep)