Mis en place dans un contexte de tension et de menace contre le Niger, le gouvernement de transition dirigé par le Premier ministre, ministre de l’Economie et des Finances, M. Ali Mahamane Lamine Zeine a su conduire, aux côtés du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, une diplomatie silencieuse mais efficace. Cette soft diplomatie a permis au Niger de renouer le contact avec ses amis et partenaires sincères, permettant au pays de revenir progressivement sur la scène internationale, en dépit des manœuvres perfides de la France ainsi que des complicités lâches et sournoises de certaines organisations internationales.
Ce travail a commencé au plan intérieur, où le Premier ministre a eu des consultations avec différents acteurs de la vie nationale. C’est ainsi que M. Ali Mahamane Lamine Zeine et plusieurs membres de son gouvernement ont eu des entrevues avec les chefs traditionnels, les leaders religieux de toutes les confessions, les responsables syndicaux, ainsi que ceux des organisations de la société civile. Des échanges au cours desquels le gouvernement a clairement expliqué les tenants et les aboutissants, mais aussi et surtout les enjeux du combat engagé par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie sous l’impulsion de son Président le Général de brigade Abdourahamane Tiani.
Désormais bien renseignés sur les idéaux du CNSP, les représentants des différentes couches socioprofessionnelles sortent encore plus convaincus de la justesse du combat pour la souveraineté. Ce qui a davantage renforcé l’adhésion populaire à ce noble combat.
Concomitamment avec cet effort d’explication et de mobilisation des populations, le gouvernement de transition a assuré la continuité du service public dans tous les domaines en dépit des sanctions criminelles imposées au pays par certaines organisations régionales dans le but de faire fléchir le peuple nigérien. Qu’il s’agisse de la sécurité physique, de l’éducation, de la santé, de l’énergie, de l’approvisionnement en denrées alimentaires, le gouvernement de transition a su assuré avec efficacité ses fonctions régaliennes.
Sur le plan international, le gouvernement de Transition a su trouvé le mécanisme pour faire entendre la voix du Niger, malgré les tentatives désespérées de la puissance colonisatrice de l’entraver. La participation du Niger au 1er Forum de Lomé sur la paix et la sécurité en octobre dernier, a permis à l’opinion international d’être édifiée sur la nouvelle marche du Niger vers sa souveraineté. Tout en multipliant les contacts et les échanges avec les représentants du corps diplomatique accrédités au Niger (Chine, Russie, Türkiye, USA et plusieurs pays africains) et même des délégations gouvernementales venus spécialement (Russie, Chine, USA, etc.), le Premier ministre Ali Mahamane Lamine Zeine s’est rendu dans plusieurs capitales des pays amis, notamment à Ouagadougou, Bamako, Lomé et N’Djamena. Il a également assisté à certaines rencontres de haut niveau comme celle de Djedda en Arabie Saoudite où il a pu présenter et expliquer aux partenaires et pays amis, la vraie situation du Niger et le bien-fondé du combat du peuple nigérien.
Toute chose qui a permis de détricoter la campagne médiatique et diplomatique mensongère orchestrée par la France et certains valets locaux en fuite. Jour après jour, l’opinion internationale découvre la justesse et la légitimité du combat du CNSP fortement soutenu par le peuple nigérien.
Siradji Sanda (ONEP)