Le réseau des femmes syndicalistes « Générations croisées » de l’Union des Syndicats des Travailleurs du Niger (USTN) a rendu publique, le vendredi 15 septembre 2023 à l’Institut National d’Éducation Ouvrière (INEO), une déclaration de soutien au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). Cette déclaration lue par Mme Odet Aichatou, membre du réseau de ladite centrale, atteste que ces femmes se battent pour le changement, qu’elles manifestent leur engagement et leur détermination pour soutenir et accompagner toutes les actions en faveur de la restauration de la souveraineté du pays aux côtés des nouvelles autorités.
Dans cette déclaration, Mme Odet Aichatou, membre du réseau a rappelé les raisons ayant conduit aux évènements du 26 juillet dernier avant de faire cas des injustices observées ainsi que des conditions de vie des couches vulnérables. « C’est parce que des pratiques d’un autre âge réduisant une partie de Nigériens à des moins que rien alors qu’ils contribuent autant que les privilégiés du système, au financement du fonctionnement des institutions et des services publics. Dans plusieurs domaines de la vie, l’autre nigérien, le nigérien tout court se voyait déshériter des droits que lui génère sa citoyenneté qu’on dirait confisquée », a-t-elle souligné.
Par la suite, elle a rappelé l’insécurité qui règne au Niger favorisant la liquidation de la souveraineté, la mise en danger des relations séculaires avec d’autres pays, le pillage systémique des ressources et les pertes en vie humaines occasionnées par les attaques terroristes. Pour toutes ces femmes, l’objectif reste le même selon Mme Odet Aichatou, celui de faire régner la paix, la cohésion et la défense de la patrie par tous les moyens afin de garantir au Niger, une souveraineté totale. Pour toutes ces raisons, le réseau des femmes syndicalistes Générations croisées a tenu à saluer le sens patriotique du CNSP qui a fait renaitre la confiance mutuelle entre Nigériens et à féliciter le peuple nigérien qui s’est mobilisé comme un seul homme pour un Niger libre, de paix et de quiétude sociale.
En définitive, Mme Odet Aichatou a réitéré l’engagement des femmes syndicalistes pour mener un combat acharné contre le colonialisme français, avant de condamner les sanctions de la CEDEAO et de l’UEMOA contre le Niger. « Nous exigeons sans conditions le départ des forces militaires françaises de notre pays. Nous appelons le peuple à la résistance au prix du sacrifice ultime car, comme l’atteste feu Sankara ‘’L’esclave qui refuse de se libérer, qui refuse de mener le combat de sa libération ne mérite pas qu’on s’apitoie sur son sort’’», a-t-elle conclu.
Massaouda Abdou Ibrahim (ONEP)