L’atelier vise à outiller les jeunes pour une participation active à la réfondation nationale
Une session de formation sur les droits et devoirs au profit des jeunes des communes de Diffa et de Gueskérou s’est tenue du 22 au 24 octobre 2024 à Diffa. La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le Préfet du département de Diffa, en présence de l’Administrateur Délégué de la commune de Guéskérou, du représentant du Chef de canton de la Komadougou, du Coordonnateur de l’ONG Awawou et de plusieurs autres invités.
Organisée par l’ONG Awawou avec l’appui de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix (HACP), cette session a regroupé une trentaine de jeunes venant des 2 communes (Diffa et Gueskérou).
Le Coordonnateur de l’ONG Awawou a rendu un vibrant hommage aux autorités départementales pour leur disponibilité constante dans l’accompagnement de sa structure. Aussi, Elhadj Souleymane a-t-il souligné que l’atelier a pour objectif de renforcer les capacités des jeunes sur leurs droits et devoirs citoyens pour qu’ils puissent contribuer efficacement à l’œuvre de la refondation nationale prônée par les autorités de la Transition.
Pour l’Administrateur Délégué de la commune de Gueskérou, cette formation vient à point nommé. M. Aboubacar Boulama a souligné que la jeunesse est le fer de lance du développement d’un pays. « Cette jeunesse doit être encadrée, soutenue et orientée, conformément à la vision de nos plus hautes autorités », a-t-il estimé.
Quant au Préfet du département de Diffa, il a salué cette initiative de l’ONG Awawou. M. Mamoudou Hama a indiqué que, depuis 2015, la région de Diffa est soumise à une guerre asymétrique et l’Etat multiplie les efforts pour que la paix et la stabilité soient une réalité tangible car aucun développement n’est possible sans la paix. « Cette formation s’inscrit dans le cadre de la vision actuelle de l’Etat à travers le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, dirigé par Son Excellence le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Président du CNSP, Chef de l’Etat. La confirmation de la Souveraineté Nationale et la rupture d’avec les anciennes pratiques riment avec la prise de conscience de nos laborieuses populations pour une indépendance totale du pays » a-t-il conclu.
Mato Adamou, ONEP Diffa
