La salle des réunions de la MJC a servi de cadre à la déclaration de la Convergence pour la Souveraineté des Nations du Sahel (COSNAS), section de Diffa. C’était en présence du Gouverneur de la région de Diffa, du Secrétaire Général de la Région, du Préfet, des Administrateurs Délégués des Communes de Chétimari, Mainé-Soroa, Gueskérou, du Coordonnateur Régional de la COSNAS ElhadjI Bagalé Adamou Téla, des membres du Bureau Régional de COSNAS, des Délégués départementaux et Communaux et de plusieurs autres invités . C’est Mme Seydou née Hadjia Fantana Moustapha qui a lu la déclaration avant de la remettre au 1er responsable de la région. En recevant la copie de la déclaration, le Gouverneur s’est réjoui de la pertinence des mots et surtout de l’assurance donnée pour le fort engagement de la COSNAS à accompagner efficacement les autorités.
Dans sa déclaration, la COSNAS a indiqué que, depuis le 26 juillet 2023, le Niger a entamé sa marche vers une souveraineté pleine et définitive. « Grâce à la détermination, la résilience et la bravoure légendaire de notre peuple, le rêve d’une Afrique unie et souveraine est en passe de devenir une réalité. Le Niger a définitivement sonné le glas de tous les impérialismes au Sahel. L’Alliance des Etats du Sahel marque le coup de grâce qui exacerbe la colère de nos farouches ennemis. Pour le cas de notre région, nous pouvons citer la courageuse décision de réhabilitation des Aménagements Hydro Agricoles qui constitue un gage de la bataille contre l’insécurité alimentaire », souligne la déclaration, ajoutant que cette réhabilitation a été fortement saluée par la jeunesse.
Sur le volet de la sécurité, la COSNAS a salué le regain d’accalmie générale sur l’ensemble du territoire de la région. « Nous sommes réconfortés dans notre conviction que cette nouvelle page de l’histoire de nos nations sera le point de départ d’une intégration africaine, gage d’un développement harmonieux et que les acquis de notre révolution seront consolidés totalement », indique la déclaration qui précise que le Niger a retrouvé un climat serein de progrès social rythmé par des mesures salutaires qui sont : la baisse des prix des hydrocarbures, des céréales telles que le Mil, le Maïs, le Niébé, la vente à prix modéré du riz ainsi que la baisse de plusieurs taxes douanières et, enfin, la facilité accordée à tous pour un accès à un logement décent à travers la baisse du prix du ciment sans citer de nombreuses autres mesures qui prouvent la bonne foi de nos autorités. « C’est dans ce contexte de cohésion sociale et de convergence vers un idéal commun, qu’une catégorie de citoyens bien connus de la scène publique veut se distinguer de la masse en tentant de ramer à contre-courant de l’histoire », déplore la COSNAS.
En effet, des individus au sombre dessein, transfuges du régime déchu et connus pour avoir instrumentalisé la conférence nationale souveraine du 29 juillet 1991 à des fins personnelles, et au service de l’impérialisme, ont du mal à intégrer la nouvelle dynamique pourtant irréversible que le CNSP a déclenchée depuis le 26 juillet 2023. Ces citoyens d’une certaine catégorie, s’adonnent à des activités ouvertement politiciennes sous couvert de la société civile ; ces activités orchestrées à des fins purement et simplement politiciennes sont de nature à divertir les Nigériens afin de les dévier de leur objectif fondamental qui est la rupture totale et définitive avec l’ancien ordre, suppôt de la France impérialiste et néocolonialiste.
« Cette fameuse dynamique qui se dit citoyenne pour la réussite de la transition, qui n’a jamais manifesté un soutien ferme au CNSP, n’est rien d’autre qu’une manœuvre sournoise de reconquête d’un pouvoir perdu par ceux-là mêmes qui ont contribué à piétiner les plus grandes valeurs de ce pays et qui, par leur incompétence et leur gouvernance malsaine, ont affamé et endeuillé des milliers de foyers », estime la déclaration. La COSNAS a enfin appelé le CNSP, les autorités coutumières et administratives ainsi que l’ensemble de la population à faire preuve de discernement, à rester vigilants et à ne pas céder aux manouvres de politique politicienne des valets locaux de l’impérialisme français.
Mato Adamou ONEP Diffa