Qu’importe la réaction des envieux et autres grincheux nostalgiques d’un passé récent qui leur a échappé entre les doigts au petit matin du 26 Juillet 2023, les fils et filles de la Nation ont écouté avec intérêt la dernière sortie médiatique du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani.
De cette interview exclusive accordée à la Radiotélévision du Niger (RTN), au soir du 25 Décembre 2024, on retiendra l’Alerte donnée aux Nigérienness et Nigériens par le Chef militaire, qui plus est Chef suprême des armées, et l’Appel à la vigilance permanente et à la mobilisation de tous les instants, lancé aux fils et filles de la Nation par le Chef de l’Etat.
Les deux personnalités constituant les deux faces d’une même pièce : le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Président du CNSP, Chef de l’Etat.
De l’alerte du Chef militaire, ayant crapahuté sur les terrains rudes des zones les plus difficiles de notre pays, dans un environnement austère, manœuvré avec ses éléments sur des théâtres d’opérations complexes, imprégné de sa mission de défendre la patrie, l’intégrité du territoire, jusqu’au sacrifice ultime, Soldat mais non moins fin limier, on retiendra la dextérité avec laquelle il manie l’information, la clarté et la précision avec lesquelles il livre des renseignements, la solennité avec laquelle il alerte les Nigériennes et Nigériens sur les immondes intentions de l’ancienne métropole, la France et ses sous-traitants sous régionaux, contre notre pays qui a décidé depuis le 26 Juillet 2023 de prendre son passé en main, d’arracher son présent des griffes des imposteurs et de se projeter dans un avenir plein d’espoir, en toute souveraineté sur fond d’une indépendance véritable.
« C’est une zone où j’ai servi, je connais particulièrement toutes les iles du bassin que ça soit du côté du Niger, du Nigéria ou du Tchad. Nous avons manœuvré à pied pendant des mois en 1996 et 1997, donc c’est une zone que je connais parfaitement », disait-il.
A travers les renseignements fournis avec exactitude par le Président du CNSP, Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, sur les manœuvres sournoises de la France, mais qui sont devenues depuis le soir du 25 Décembre dernier un secret de polichinelle, on se rend à l’évidence que notre pays fait face à une stratégie ubuesque d’encerclement par l’axe du mal et ses pantins africains.
Ainsi donc, la France a fait pulluler dans notre espace, comme des têtards dans un étang, des bases militaires, centres d’instruction terroristes, sites logistiques, barbouzes, espions, détachements interarmées, dans le dessein funeste d’ébranler la dynamique de reconquête de notre souveraineté, mettre à mal l’œuvre de construction nationale, plomber la marche du reste inexorable du pays vers la souveraineté, déstabiliser l’équilibre social, détruire tous les résultats acquis dans la résilience, la foi en l’avenir depuis plus d’un an par le peuple nigérien, attaquer notre pays et le ramener évidemment dans le giron de l’impérialisme en imposant aux Nigériennes et Nigériens des dirigeants acquis à leur cause et qui présideront par procuration et contre les intérêts nationaux.
Le 25 Décembre 2024, le Président du CNSP, Chef de l’État, n’a pas donné son opinion, il n’a pas fait de commentaire, il n’a pas, non plus, donné son avis : il a plutôt donné des informations, il a fait un récit, c’est-à-dire relaté les faits, il a livré des nouvelles pour les sceptiques, des renseignements pour les incrédules mais qui deviennent paradoxalement crédules quand il s’agit d’ingurgiter les fausses nouvelles, toujours prompts à s’abreuver à la source polluante des réseaux sociaux, et des preuves pour les attentistes qui par déni ou mauvaise foi attendent chaque jour des preuves sur la réalité de la menace et le péril programmé pour la Nation par les prédateurs impérialistes (le Président français avait dit il y a quelques jours que la France est dans le camp des carnivores), leurs comparses sous-régionaux, complices nationaux et compères intercontinentaux. Les faits, rien que les faits.
En outre, ce soir-là, le Président du CNSP, Chef de l’État, n’a pas utilisé l’imparfait du subjonctif pour faire perdre le fil des faits, il n’a pas non plus fait usage du conditionnel pour créer le doute dans les esprits et paraitre méconnaitre les faits dont il parle, il n’a pas, enfin, usé de l’imparfait de l’indicatif comme dans un conte ou la narration d’une « histoire ». Il a utilisé le présent de l’indicatif, en d’autres termes, il a dit ce qui se passe, ce qui est en train de se dérouler autour de nous.
Le 25 Décembre, les Nigériens et Nigériennes ont su, dans un langage clair et accessible à tous que la France, le Bénin, le Nigéria et la Côte d’Ivoire, entre autres, tirent sur les ficelles du terrorisme dans l’espace de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) sous le regard bienveillant de l’Union Européenne et bien entendu sous les applaudissements de la fameuse et non moins tristement célèbre CEDEAO.
C’est pourquoi, après avoir donné l’alerte, averti, informé, le Président du CNSP, Chef de l’Etat a lancé un appel à tous les fils et filles de la Nation pour une mobilisation permanente et une vigilance accrue pour faire échec à ce vaste programme de déstabilisation voire de destruction de notre pays et, au-delà, de l’espace AES. « Restons solidaires, restons mobilisés et défendons notre souveraineté coûte que coûte…aucune pression, aucune menace, aucune injonction ne saurait nous ramener dans la situation du Niger d’avant le 26 Juillet 2023 », dira-t-il.
Au demeurant, et il faut le relever pour s’en enorgueillir, depuis le 26 Juillet 2023, le chemin de la liberté est balisé par les forces de défense et de sécurité et les forces vives de la Nation sous la guidance du CNSP qui se dresse en rempart infranchissable contre tout pays malveillant, tout lobby colonialiste, tout groupe de pression impérialiste, toute conjuration néocolonialiste, qui ont pour ultime objectif d’atteindre la barque tout aussi imprenable battant pavillon « NIGER » et d’attenter aux intérêts de la Nation.
Pour que cet appel du 25 Décembre soit effectif, il est nécessaire que les fils et filles de la Nation prennent conscience de la complexité des enjeux, de la rudesse du combat, de l’apprêté de la lutte de libération dans laquelle le Niger s’est engagé à travers leurs autorités, les forces de défense et de sécurité qui ont accepté de se sacrifier pour que l’entièreté du territoire national soit préservée.
Il y va de la vie des Nigériennes et Nigériens et de la survie de la Nation.
Alou Moustapha(onep)