Et voilà que deux semaines après « l’Alerte et l’Appel du 25 décembre » lancés à la Nation par le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, pour une mobilisation permanente et une vigilance accrue face aux agissements et agitations de la France et ses supplétifs sous-régionaux qui ont planifié la destruction de l’œuvre de construction nationale entamée depuis le 26 Juillet 2023, le Président français, Emmanuel Macron, a confirmé, hier, devant les ambassadrices et ambassadeurs français, tous les propos tenus par le Président du CNSP qui accablent la France, le Bénin et le Nigéria.
Ainsi donc, la soldatesque française ne quitte pas l’Afrique mais « elle bouge », c’est pourquoi « Oui, nous sommes en train d’ouvrir un partenariat de sécurité et défense nouveau. On aura des bases stratégiques, Djibouti en fait partie, c’est pourquoi elle est d’une tout autre nature, je l’ai évoqué devant nos militaires, elle sera pérenne, stable parce qu’elle est régionale. On va inventer une nouvelle relation comme on l’a fait avec le Bénin, une relation inédite, comme on va le faire avec le Nigéria avec lequel on a commencé un dialogue stratégique qui n’existait pas jusqu’à alors », a clairement déclaré le Président français.
Avant Macron, c’est le président Talon qui, sans l’avoir voulu, a confirmé l’existence du complot contre le Niger, reconnaissant l’existence de ce qu’il a qualifié de multiples ‘’bases opérationnelles’’ à la frontière avec notre pays.
En vérité, le 25 décembre 2024, au cours de son grand rendez-vous avec la Radiotélévision du Niger (RTN), le Président du CNSP, Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, a soumis les autorités des Républiques française, béninoise et nigériane à un exercice difficile de fin d’année, un test de bonne foi, un examen de conscience.
Depuis ce jour-là, tels des mauvais élèves du collège pris en flagrant délit de tricherie, les yeux hagards, la voix enrouée par la lourdeur des contre-vérités qu’elle véhicule, la langue débitant des contradictions en lieu et place d’explications claires, de démenti assorti de preuves, le gestuel approximatif comme s’ils cherchent de l’aide quelque part dans le ciel, les effets de manche ostentatoire à l’instar d’un avocat défendant une cause indéfendable, les autorités béninoises et nigérianes surtout cherchent encore et toujours là où poser leur regard, la honte qui les submerge étant immense, à l’image des individus en difficulté avec la morale et la loi appréhendés par la police et présentés devant les caméras d’une télévision.
Pourtant deux semaines après les révélations, informations et renseignements fournis avec précision, clarté et à ciel ouvert par le Président du CNSP, Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, accablant voire accusant de manière formelle le Bénin et le Nigéria d’être remorqués par la France dans le vaste plan de déstabilisation du Niger d’abord et de l’espace de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) ensuite à travers l’appui-conseil apporté aux groupes terroristes qui écument cette zone commune aux trois Etats de l’AES, le sponsoring et le parrainage de leurs actions, les faits sont toujours là, têtus, les preuves tellement patentes qu’elles sautent aux yeux et qu’aucune phraséologie ou autres manœuvres dilatoires ne peuvent ébranler.
La valse-hésitation, le tour de passe-passe entre les pays incriminés, dont les porte-voix sont depuis presque deux semaines sur le cheval des ondes, les plateaux de télévision et dans les colonnes de certains journaux de leur obédience pour davantage se vautrer dans le miasme de leur félonie, prouvent à suffisance leur fourberie désormais légendaire, leur mauvaise foi également qui, du reste, sont connues et sues par les autorités nigériennes.
En effet, le 25 décembre dernier, le Président du CNSP, Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, a été on ne peut plus péremptoire : « Nous avons appelé Ahmed Abubakar Rufai’i et son équipe. La DGDSE a mis à leur disposition les moyens roulants, les a pris en charge pendant près d’une semaine pour qu’ils mènent les investigations et découvrent le projet. Malheureusement, nous regrettons de l’avoir fait puisque nous avons compris que ce débriefing a conduit à se braquer parce que le message qui leur a été passé était un message de fourberie, de tromperie et de duplicité ».
Et, le Général de Brigade Abdourhamane Tiani de porter l’estocade finale qui agite à l’heure actuelle le landerneau politique nigérian : « A l’Etat du Nigéria, ils ont promis une somme. Je laisse au Président Tinubu de dire combien les Français lui ont proposé pour s’installer dans l’Etat fédéré du Borno ».
S’agissant de l’implication du Bénin, le Président du CNSP a donné avec une précision d’orfèvre, la position géographique du sanctuaire des forces spéciales françaises instruites pour mener les opérations de déstabilisation de notre pays.
« Ceux qui doutent peuvent se mettre à l’exercice et essayer ou s’approcher des militaires pour reporter ces coordonnées et vous verrez bien que c’est l’aérodrome de Porga des forces spéciales françaises qui est à l’intérieur du Bénin », a dit le Président du CNSP.
Voici donc, exposées ici, des questions simples qui font trembler les mauvais élèves pris la main dans le sac, incapables d’apporter la moindre preuve qui les disculpe, préférant comme à leur habitude la fuite de responsabilité et le dilatoire pendant que leur maitre, lui, confirme les faits relatés par le Président du CNSP, Chef de l’Etat.
Alou Moustapha(onep)