S’il est vrai que le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie(CNSP), Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, a exclusivement consacré sa récente interview, aux sujets relatifs à la défense et à la sécurité du Niger voire de l’espace sahélien, il n’en demeure pas moins que l’œuvre de construction nationale et les actions de développement se poursuivent intensément dans notre pays ,sans grand bruit ni folklore encore moins de publicité à relent propagandiste voire tapageuse.
Au demeurant, dans son adresse à la Nation à l’occasion du soixante sixième(66ème ) anniversaire de la proclamation de la République, le 18 décembre 2024, le Président du CNSP, Chef de l’Etat, a relevé, pour s’en féliciter et exalter la fibre patriotique des fils et filles de la Nation, que ces derniers ont réussi ensemble à prouver que leur pays peut tenir debout ,faire face courageusement et avec succès au terrorisme, payer les fonctionnaires, assurer les dépenses de souveraineté, bref vivre sans compromission aucune et sans la prétendue assistance étrangère qui du reste est souvent utilisée pour les menacer et les humilier.
Au surplus, depuis le 26 Juillet 2023, les décisions qui engagent le Niger et son peuple sont prises au Niger, par des Nigériens et dans l’intérêt du Niger et nulle part ailleurs ; une première dans l’Histoire de notre pays. A ce sujet, le Programme Grande Irrigation (PGI) est un symbole fort qui traduit éloquemment l’esprit et la lettre des propos du Président du CNSP, Chef de l’Etat.
En effet, le PGI, figure de proue dans la lutte pour la souveraineté alimentaire au Niger, voulu par les fils et filles de la Nation, initié et validé par le Président du CNSP, Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, conçu par des experts nationaux, mis en œuvre par les entités techniques nationales du domaine, financé, en grande partie, sur fonds propres de l’État, au plus grand bonheur du peuple nigérien, a pris son envol et commence déjà à marquer son empreinte dans l’esprit du Nigérien nouveau.
A l’inverse des douloureuses expériences des projets et programmes du passé où tout était conçu ailleurs, la totalité des financements attendus des partenaires dits « techniques et financiers » avec pour conséquence des conditions de vie des bénéficiaires qui restaient toujours en l’état, leurs besoins et aspirations insatisfaits , le PGI qui couvre l’ensemble des huit régions de notre grand pays s’impose aujourd’hui comme une action phare de développement national.
A titre illustratif, on retient que la campagne irriguée 2024-2025 lancée en Octobre dernier, à Dogon Doutchi dans la région de Dosso, prévoit la mise en valeur de 350.000 hectares de périmètres de petite irrigation afin de produire 1.280.437 tonnes en équivalents céréaliers.
S’agissant du PGI proprement dit, dont les activités ont démarré en mars 2024, le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage était la semaine écoulée dans les Régions d’Agadez et Tahoua pour le lancement des travaux de réhabilitation et d’aménagement de périmètres hydro-agricoles.
Au cours de cette mission, le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage a tenu à rappeler aux populations que le PGI est une initiative du Président du CNSP, Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, qui a pour objectif de refonder le système de production agricole dans notre pays. « Cette initiative nous permettra d’exploiter nos potentialités pour produire localement ce dont nous avons besoin pour notre consommation voire pour l’exportation de l’excédent », a détaillé le ministre.
Outre le PGI et les mesures sociales fortes et symboliques prises par le Président du CNSP, Chef de l’Etat, pour accompagner les populations dans la résilience dans ce contexte difficile, les préparatifs de la rentrée scolaire qui a été effective sur toute l’étendue du territoire national à la fin du mois d’octobre dernier, la gestion des inondations suite aux abondantes pluies dont Dieu, le Tout puissant le miséricordieux, a gratifié notre pays il y a quelques mois, la reconstitution rapide du stock de sécurité alimentaire, la vente à prix modéré des céréales, le projet de construction d’un complexe pétrochimique dont une raffinerie à Dosso, sont autant de sujets qui mettent en lumière les capacités de notre pays à tenir debout, à vivre et à s’affirmer sans une quelconque aide avilissante venue de l’extérieur encore moins accord ou compromis désavantageux .
En définitive, il faut retenir que le CNSP et le gouvernement, loin d’être dans le « tout sécuritaire », s’intéressent de près, et au quotidien, aux autres sujets touchant la vie de la Nation et à l’amélioration des conditions de vie des populations.
Les conclusions des séances du Conseil des Ministres attestent d’ailleurs de l’importance que les autorités accordent naturellement aux aspirations profondes du peuple, au développement socio-économique de notre pays, à la gestion efficiente et efficace des ressources nationales, malgré l’adversité et l’inimitié que certains pays, institutions communautaires de la sous-région et quelques puissances occidentales qui se sont trompés d’époque, vouent à notre pays.
Alou Moustapha(onep)