L’ONG DES (Drépanocytose-Education-Santé), en collaboration avec le PNUD Niger, a organisé, dans la matinée du vendredi 7 juin 2024, une journée de sensibilisation sur la drépanocytose en milieu scolaire. L’objectif étant de mettre un accent particulier sur les scolaires atteints de cette maladie.
La drépanocytose est une maladie du sang, une maladie génétique transmise par les deux parents, porteurs de l’anomalie génétique. Ainsi, pour répondre à cette problématique, la ministre de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales, Dr. Elisabeth Shérif a rappelé que les enfants drépanocytaires sont des enfants qui se battent, il suffit de les approcher pour savoir combien ils sont animés de bonne volonté et de courage.
La ministre Elisabeth Shérif a par ailleurs salué le courage de cette femme dénommée Leila Aissa Hamidou vivant avec la Drépanocytose depuis l’âge de 2 ans et qui a eu l’initiative de créer cette ONG (DES) afin d’aider les scolaires vivant avec cette maladie.
La Directrice générale du Centre Nationale de Référence des Drépanocytaires (CNRD), Col. Boureima Soumana Mariama, a indiqué qu’il y a 9303 dossiers de drépanocytaires au CNRD ajoutant que « la vie des patients drépanocytaires est jalonnée de complications aigues et chroniques ».
En effet, poursuit-elle, la drépanocytose est un ennemi à combattre à travers l’information, le dépistage car, au Niger il n’existe pas de médicament pour guérir la personne mais plutôt des médicaments pour traiter.
La représentante résidente du PNUD au Niger, Dr Nicole Kouassi, a pour sa part, notifié que la drépanocytose est une maladie qui nécessite une attention particulière de tout le Niger. « Aux Nations Unies, nous sommes conscients de la puissance du savoir, de l’importance de l’éducation pour le développement d’un pays. C’est pourquoi nous souhaitons qu’il y ait un avenir sein avec des hommes qui sont conscients et qui sont éduqués sur le problème de drépanocytose », a-t-elle souligné.
Salima H. Mounkaila (ONEP)