Le Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et l’Environnement (REMAPSEN) a organisé, le jeudi 7 décembre 2023 à Niamey, une journée d’échanges et de réflexions sur le suivi et la préservation des acquis sur la santé de la reproduction et de la planification familiale en période de transition au Niger. C’est le secrétaire général du ministère de la Communication, des Postes et de l’Economie Numérique, M Moustapha Tinao, qui a présidé l’ouverture de cette cérémonie en présence des responsables des structures et organisations de la société civile et des responsables des Médias.
À l’ouverture des travaux de cette journée dénommée ‘’Le Rendez-vous du REMAPSEN’’, le secrétaire général du ministère de la Communication, des Postes et de l’Economie Numérique, M. Moustapha Tinao a indiqué que cette activité est d’une importance capitale, autant pour les professionnels des médias, pour l’État et ses partenaires intervenant dans les domaines de la santé et l’environnement, que pour la population qui est le destinataire final des résultats qui découleront de ces échanges avec des spécialistes dans ces deux domaines.
« De ces échanges, je suis convaincu, au vu de la qualité des panelistes, que vous aurez à en tirer des informations sûres et crédibles, les thématiques sur lesquelles vous aurez à débattre en cette journée. Ce Rendez-vous, tel qu’il est conçu, constitue une réelle opportunité pour les professionnels des médias de renforcer leurs connaissances en matière de traitement d’informations sur la santé sexuelle et reproductive (SR) et la planification familiale (PF) qui sont deux volets clés relatifs aux questions de population et développement, ou disons, le bien-être des populations. » a expliqué le SG Moustapha Tinao. Il a rendu un hommage à l’ONG Marie Stopes International pour ses multiples actions, bénéfiques pour les populations.
Auparavant, la coordonnatrice du REMAPSEN, Mme Fatouma Idé a d’abord rappelé la dimension régionale de ce problème et le rôle que les médias peuvent jouer aux côtés des acteurs en santé de la reproduction et de la planification familiale, ainsi que la décision du réseau national RCPD, en 2021, d’intégrer le Réseau des médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN). Elle a indiqué que le réseau compte à son actif 23 pays membres et Madagascar. « De façon spécifique, le REMAPSEN entend établir un cadre de collaboration entre les médias africains dans les domaines de la lutte contre les maladies et la promotion de l’environnement, relayer les priorités nationales et internationales en matière de santé et d’environnement, favoriser la création d’espaces de sensibilisation dans les organes de presse sur les questions de santé et d’environnement, concevoir et diffuser des messages de sensibilisation au profit des populations sur la santé et l’environnement dans les pays membres. » a dit la coordonnatrice du Réseau.
Pour atteindre ses objectifs, a-t-elle poursuivi, le réseau s’est donné pour missions d’assurer une mise à jour régulière des connaissances des journalistes et des acteurs des médias sociaux dans les domaines de la santé et de l’environnement; d’accompagner les décideurs (états, partenaires au développement, société civile, initiatives privées) dans l’élaboration et la mise en œuvre des stratégies innovantes de communication dans les domaines de la santé et de l’environnement ; d’assurer une bonne communication autour des projets nationaux, régionaux et internationaux de santé et d’environnement au profit des populations cibles ; de faire le plaidoyer auprès des pouvoirs publics et des partenaires pour une amélioration des connaissances des journalistes et des acteurs des médias sociaux, notamment dans le domaine de la santé. « La santé de la reproduction est en effet un domaine dans lequel Marie Stopes International (MSI) s’est beaucoup illustrée à la satisfaction des populations bénéficiaires », a dit Mme Fatouma Idé.
M. Aladji Boni Sylla Abdul Rachid, représentant de MSI, a indiqué que c’est une opportunité pour son organisation de contribuer à donner la bonne information aux populations. « Quand les journalistes s’intéressent à la santé de la reproduction, c’est que, c’est la santé de la reproduction qui gagne, puisqu’elle a beaucoup d’éléments qui restent des tabous sur lesquels on n’arrive pas à s’exprimer très facilement. Et quand la presse s’intéresse, c’est que les populations auront une bonne information. Et quand les populations ont une bonne information, c’est que les populations auront une bonne éducation. », a-t-il expliqué.
Rabiou Dogo Abdoul-Razak (ONEP)