
Par intervalles plus ou moins réguliers, les pays de la Confédération des États du Sahel sont soumis à des accès des groupes terroristes qui écument la région, avec la bénédiction de certaines puissances. C’est ainsi que l’on assiste, par moment, à une multiplication des attaques qui, ces derniers temps, visent les civils, mais aussi à des tentatives de déstabilisation des régimes (coups d’État ratés) ou même des rapatriements massifs de ressortissants subsahariens ‘’déversés’’ dans le désert nigérien. Ces vagues d’actions de déstabilisation sont soutenues par un tapage médiatique virulent qui vise les trois pays : le Niger, le Mali et le Burkina Faso.
Ces menées savamment orchestrées sont soutenues par certaines puissances néocolonialistes qui perçoivent, à juste titre d’ailleurs, l’émergence de la Confédération AES comme une question de survie pour elles. En effet, la reprise de la souveraineté des pays de l’AES sur leurs ressources minières et leur diplomatie est synonyme de perte d’influence géopolitique, de déclassement économique et de dégradation du niveau de vie pour certaines puissances comme la France. Et, c’est pourquoi, tous les moyens, y compris l’appui aux groupes terroristes, sont bons pour ces puissances dans le but de compromettre le processus de formation de la Confédération AES.
Et toute cette fièvre ne vise ni plus ni moins qu’à mettre la pression sur les régimes de l’AES, sur les populations et les armées en vue de compromettre la solidarité, fragiliser l’union dans l’espoir de casser le mouvement.
Fort heureusement, à chaque fois, les pays de la Confédération ont pu et su puiser dans leurs valeurs communes, la force et les ressources pour surmonter ces manigances. Aussi, malgré les difficultés évidentes, les populations de l’espace AES sont restées fidèles au choix opéré par leurs pays de recouvrer leur souveraineté et leur dignité bradées par des élites politiques corrompues et sans vision, instrumentalisées par des puissances impérialistes et néocolonialistes.
Cette symbiose entre les populations, les régimes en place et les Forces de défense et de sécurité a fait échouer à chaque fois ces vagues d’actions de déstabilisation planifiées par les ennemis externes de la Confédération AES et leurs suppôts locaux tapis dans divers secteurs de la vie de nos pays.
Pour les populations de l’AES, particulièrement celles du Niger fortement croyantes, si toutes ces tentatives de déstabilisation se sont soldées par des échecs, c’est aussi parce que Dieu veille. En effet, comme le dit l’adage bien connu : ‘’Dieu est avec les justes’’. Cela parce qu’en définitive défendre sa souveraineté et sa dignité est un choix juste.
Siradji Sanda (ONEP)