Le Haut-Commissaire à l’Initiative 3N, M. Ali Béty, a procédé, hier matin à Niamey, au lancement du processus d’élaboration et de budgétisation du Plan d’Action Multisectoriel 2021-2025. Ces échanges qui dureront deux jours auront à aboutir à un nouveau Plan d’Action Multisectoriel 2021-2025 soutenant la nutrition. Le lancement de ces travaux a été marqué par la présence de la cheffe de file des partenaires du Niger pour la Nutrition, l’ambassadeur, Chef de délégation de l’Union Européenne, Dr Denisa-Elena Ionete.
Le Haut-Commissaire à l’Initiative 3N, M. Ali Béty, a dit que le processus d’élaboration de ce Plan d’Action Multisectoriel 2021-2025 qui vient d’être lancé intervient après les sommets mondiaux sur la transformation des systèmes alimentaires résilients, sensibles à la nutrition, durables et respectueux de l’environnement tenus en Septembre 2021 à New-York. « C’est aussi dans l’optique de la création d’un environnement sain favorable à l’amélioration de l’état nutritionnel que près de 200 pays se sont retrouvés à Glasgow dans le cadre de la Cop26 pour trouver les voies et moyens d’atténuer les impacts du changement climatique sur les moyens d’existence des producteurs et sur l’état nutritionnel des populations », a-t-il ajouté.
Pour le Haut-Commissaire à l’Initiative 3N, le Plan d’Action 2021-2025, demeure multi sectoriel avec davantage de redevabilité des secteurs contributeurs sensible et spécifique à la nutrition. « Les interventions dans les secteurs du développement rural qui seront à aplanir doivent être celles qui visent les systèmes alimentaires sensibles à la nutrition conformément aux engagements pris lors du sommet mondial sur le système alimentaire et respectueux de l’environnement conformément à d’autres résolutions notamment des engagements pris à la cop26 », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le Haut-Commissaire à l’Initiative 3N, M. Ali Béty a rappelé qu’aux termes des différentes concertations multi acteurs menées depuis Juin 2021 sous le leadership du HC3N, sept axes prioritaires ont été identifié permettant de tendre vers des systèmes alimentaires durables, équitables et sensibles à la nutrition ainsi que respectueux de l’environnement. Il s’agit entre autres d’améliorer la gouvernance et le financement de systèmes alimentaires puis d’impulser des reformes administratives et législatives ensuite de promouvoir les chaines de valeur des produits alimentaires à fort potentiel nutritionnel commercial, pourvoyeur d’emploi et d’autonomisation des jeunes et femmes, puis de renforcer la recherche et l’innovation pour le système alimentaire durables. A cela s’ajoute la promotion et le renforcement de la vulgarisation et l’appui conseil agricole puis le renforcement de la résilience mais aussi la promotion de données statistiques de qualité, le renforcement des systèmes d’information et de suivi d’évolution sectoriel.
Auparavant l’Ambassadeur, Chef de délégation de l’Union Européenne a renouvelé l’engagement des partenaires en matière d’accompagnement du gouvernement. Ce, en alignant « nos interventions et financements aux priorités du gouvernement, pour la nutrition à travers les plans d’action multisectorielles de la politique nationale de sécurité notionnelle. Et également de faire un suivi évaluation rigoureux avec la redevabilité mutuelle ensuite la poursuite de toutes nos actions en matière d’appui en reforme sectoriel et multisectoriel y compris la décentralisation pour une meilleure sécurité nutritionnelle. Nous comptons faire cela à travers une palette d’intervention et d’instrument propres à chacun d’entre nous comme agence mais tous alignés et harmonisés sur les priorités nationales et les modalités pratiques d’exécution du gouvernement », a-t-elle assuré. La Cheffe de file des partenaires a réitéré le maintien d’accompagnement dans le développement du capital humain, du développement de capacités des institutions techniques et opérationnelles et le développement économique et social mais aussi le maintien de la jeune fille à l’école sous les différentes modalités.
Par Mamane Abdoulaye(onep)