
Le Président de la République lors de son allocution
Peu après avoir été promu Général d’armée avec titre de Président de la République, le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le Chef de l’Etat a, en plus du traditionnel discours officiel, tenu à s’adresser aux Niger dans trois des langues nationales du Niger, à savoir le Zarma, le Haoussa et le Fulfulde.
Dans ce message fortement suivi, le Président de la République a attiré l’attention des Nigériens sur certaines attitudes qui n’arrangent en rien la situation du pays. Le Chef de l’Etat a insisté sur des points très importants pour le Niger comme le pardon et la cohésion sociale invitant ses concitoyens à travailler avec leur cerveau et non avec leur cœur. Pour le Chef de l’Etat, si le Niger a connu une mauvaise gestion toutes ces années, c’est bien parce que les régimes précédents n’ont pas su promouvoir la culture du pardon. « Nous tous, en tant que Nigériens, avons le devoir de demander pardon car nous avons une part de responsabilité dans ce qui arrive au Niger. Si j’ai demandé aux Nigériens de pardonner, ce n’est pas pour rien, il n’y a pas quelqu’un qui aime le Niger plus que moi. C’est moi qui ai pris un risque au prix de ma vie pour mon pays », a déclaré le Général d’Armée Abdourahamane Tiani.
A ce niveau, le Président de la République a rappelé les différentes sanctions prises contre les membres du CNSP et le Niger. « Quand nous sommes venus au pouvoir, tous ont été témoins des sanctions iniques et injustes qu’ils ont prises à notre égard. Si nous en sommes là aujourd’hui, c’est bien grâce à Dieu et à l’aide des pays frères (Mali et Burkina Faso). C’est pourquoi j’insiste sur les prières et la culture du pardon, de la cohésion sociale pour faire face aux complots des ennemis du Niger », a dit le Chef de l’Etat avant d’insister sur la nécessité de bannir, de notre quotidien, la calomnie et la médisance pour construire notre pays.
Rahila Tagou (ONEP)