
Lors de la réunion au Ministère de l’Urbanisme
Le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, M. Salissou Sahirou Adamou, a présidé, ce jeudi 10 avril 2025, une réunion cruciale avec les Directeurs Généraux des banques et établissements financiers. L’objectif de ce rassemblement est de faire le point sur la mise en œuvre du Crédit Social destiné aux attributaires des parcelles viabilisées à Bangoula. C’est dans la salle de réunion dudit Ministère que s’est tenue cette importante rencontre qui s’inscrit dans le cadre du suivi du projet « Acquisition et aménagement de 15 000 parcelles à Bangoula et construction de mur de clôture sur chacune des parcelles ».
Dans son discours d’ouverture, le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, M. Salissou Sahirou Adamou, a tenu à rappeler que, dans la mise en œuvre de ce projet, son département ministériel a organisé une série de rencontres avec les banques et établissements financiers pour, dans un premier temps, définir les modalités de financement de la construction des murs de clôture. Ensuite, préciser les conditions d’octroi des crédits et, enfin, évaluer l’application par les banques des conditions demandées.
« Après deux ans de mise en œuvre, nous faisons face à certaines difficultés en ce qui concerne l’octroi du Crédit Social par les différentes banques, notamment : la non-application, par certaines banques, des conditions d’octroi des crédits aux bénéficiaires des parcelles, demandées par le Ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat, à savoir : l’application du taux d’intérêt le plus bas possible de 6 % l’an ; les frais de dossier fixés à 2 % flat, hors taxes ; et la commission d’engagement à 1 % flat, hors taxes », a-t-il déclaré.
Il a aussi ajouté qu’à ce jour, seulement quatre banques (ECOBANK, Banque Atlantique, Banque Sahélo-Saharienne pour l’Investissement et le Commerce (BSIC) et la Banque de l’Habitat du Niger (BHN)) se conforment à ces critères.
Le Ministre a également indiqué que les délais trop longs observés chez certaines banques pour effectuer les transferts ordonnés par les bénéficiaires des parcelles (plus de six mois dans certains cas), le placement du montant du crédit sur le compte courant du bénéficiaire au lieu d’un compte séquestre (afin d’éviter que ce dernier y accède et l’utilise à d’autres fins), ainsi que le refus de certaines agences bancaires de prendre en charge le montage des dossiers de crédit, constituent les principales préoccupations.
Ce sont sur ces points, révèle le ministre en charge de l’urbanisme, que la réunion entend s’appesantir, pour permettre un échange collectif et trouver des solutions idoines afin de faire aboutir ce projet hautement social, pour le bonheur des populations nigériennes en général, et des travailleurs en particulier.
À la fin de son allocution, un débat a été ouvert entre les différentes parties pour discuter ouvertement des défis rencontrés, dans un esprit de collaboration, avec pour seul objectif : satisfaire les attentes légitimes des bénéficiaires du projet.
Assad Hamadou (ONEP)