Le ministre de la Jeunesse et du Sport, M. Sékou Doro Amadou, a présidé, le 30 juin dernier dans l’après midi, une rencontre avec les partenaires techniques et financiers de la promotion et protection des jeunes. Il s’est agi de partager la vision de l’Etat, à travers notamment les Centres de promotion des jeunes (CPJ), de contenir la jeunesse par son autonomisation et son insertion socioéconomique, face aux défis de la paix-sécurité, du dividende démographique, de la migration et du développement. Et ils étaient nombreux, diplomates, responsables d’institutions et entreprises publiques et privées et des représentants de plusieurs organisations non gouvernementales.
Dans un pays comme le nôtre où plus de 49 % de la population a moins de 15 ans et la tranche 15 à 35 ans constitue plus de 72 %, pays le plus jeune du monde, il est impératif d’amener cette importante frange de la population à s’investir efficacement dans le processus de développement socio-économique et de la Gouvernance politique afin que cette jeunesse puisse véritablement assurer le rôle de vecteur de changement, de transformation sociale positive, valeur de paix et de stabilité. Ce sont en effet, les objectifs clairs du Chef de l’Etat sur la question de la jeunesse, déclinés par le Chef de Gouvernement, dans sa déclaration de Politique Générale qui disait
« les actions pour le développement du capital humain concerneront également la protection et le renforcement des capacités des jeunes à travers l’adoption de la Politique Nationale de Jeunesse et de son Plan Stratégique, le maillage territorial des Centres de Promotion des Jeunes et le renforcement de l’accès des jeunes ruraux et urbains à ces Centres». C’est dire que la jeunesse est placée au centre des préoccupations des plus hautes autorités qui sont déterminées à garantir sa protection et son intégration dans la société.
En organisant cette rencontre, le ministère en charge de la jeunesse invite les partenaires intervenant dans le domaine à s’associer à la vision de l’Etat en matière de promotion et de protection de jeunes, en participant au renforcement des centres de promotion des jeunes et à les doter d’enseignants compétents, sur l’ensemble du territoire national.
« Les Centres de Promotion des Jeunes (CPJ), constituent à nos yeux un outil privilégié de réalisation de ces objectifs cités plus haut », a dit le ministre de la Jeunesse et du Sport, M. Sékou Doro Amadou. En effet, les CPJ sont des lieux de formation, d’apprentissages divers et de socialisation qui entrent en complémentarité avec l’ensemble des dispositifs ayant pour vocation la prise en compte des problématiques des jeunes.
Cependant, pour le film documentaire projeté lors de la rencontre, la plupart de ces centres sur les 27 dont dispose le Niger ou presque tous, ne fonctionnent pas. Or, « le contexte particulier d’instabilité que connaît le Sahel, nous commande à conjuguer nos efforts en vue de faire des centres des jeunes des véritables lieux privilégiés d’échanges, de cohésion sociale entre les communautés et de promotion de la jeunesse », a indiqué le ministre Sékou Doro.
Selon lui, le maillage territorial des centres des jeunes est le dispositif le plus adapté dans la mise en œuvre des politiques locales de jeunesse. «Pour atteindre cet objectif de maillage territorial et rendre les centres plus opérationnels, mon département ministériel a besoin de votre accompagnement qui d’ailleurs ne nous a jamais fait défaut, mais nous le souhaitons encore plus soutenu et diversifié », a lancé le ministre de la jeunesse.
Par Ismaël Chékaré(onep)