Du 21 au 25 décembre 2020, le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation M. Souley Amadou Sarki Rafi a effectué une visite de prise de contact qui l’a conduit dans les universités de Dosso, de Zinder et Maradi. A Dosso qui a constitué la première étape de son périple, le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a procédé au lancement de la filière cybercriminalité et protection des données. Une filière qui est au diapason de l’actualité avec le développement du digital.
En lançant officiellement la filière, le Ministre Souley Amadou Sarki Rafi a indiqué l’utilité d’une telle filière pour le Niger.
La seconde étape a conduit la délégation ministérielle à l’Université de Zinder. A cette étape, le ministre Souley Amadou Sarki Rafi a visité les infrastructures de l’institution notamment les salles de cours, le rectorat, les dortoirs, le Centre Régional des œuvres universitaires ainsi que l’Agence Nationale des Allocations et des Bourses (ANAB).
Le Ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation a pris part à la réunion des recteurs qui s’est tenue le mercredi 23 décembre 2020. Etant les moteurs du Ministère de l’Enseignement Supérieur, les recteurs ont brossé la situation académique et sociale de leurs institutions respectives. S’agissant de l’année académique, les universités dans leur quasi-totalité ont fini l’année au plus tard à la fin du mois de décembre. Evoquant la situation financière de leurs universités, les recteurs ont, à l’unanimité, mis l’accent sur la libération des crédits pour résoudre des problèmes urgents afin de capitaliser les efforts réalisés courant l’année académique 2019-2020 et surtout de ne pas compromettre la rentrée académique 2020-2021.
Après avoir écouté l’ensemble des huit (8) recteurs des universités publiques du Niger, le ministre Souley Amadou Sarki Rafi a assuré ses interlocuteurs qu’il compte beaucoup sur eux pour trouver des solutions durables afin de relever les défis et faire du Ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation, un ministère élite.
L’Université Dan Dicko Dan Koulodo de Maradi a constitué la 3ème et dernière étape de cette mission de prise de contact. La faculté des Science de la Santé (FSS), les laboratoires et les infrastructures en construction sont entre autres les lieux visités par la délégation ministérielle.
De l’Université de Dosso en passant par celle de Zinder et l’Université Dan Dicko Dan Koulodo de Maradi, la question des infrastructures reste et demeure une véritable préoccupation, bref un casse-tête. A titre illustratif, la Faculté des Sciences de la Santé de l’Université Dan Dicko Dan Koulodo ne dispose d’aucune salle de cours et pas un seul amphithéâtre. Les universités de Dosso et Zinder manquent aussi cruellement d’infrastructures. Enseignants, étudiants et même le personnel administratif et technique, chacune de ces composantes de l’institution universitaire a présenté au ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation le besoin en infrastructure qui est devenu une revendication commune.
Face à cette demande récurrente en matière d’infrastructures, le ministre Souley Amadou Sarki Rafi a proposé à ses interlocuteurs de réfléchir afin de trouver d’autres voies et moyens pour résorber ce problème d’infrastructures car le Ministère ne dispose pas de suffisamment de ressources pour satisfaire la demande qui est trop forte compte tenu du flux important des étudiants.
Le ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation M. Souley Amadou Sarki Rafi a pris contact avec toutes les différentes parties prenantes qui constituent le monde universitaire.
Partout où il est passé, le ministre Souley Amadou Sarki Rafi a rencontré tour à tour, les membres du Syndicat National des Enseignants Chercheurs et Chercheurs du Supérieur (SNECS), le Syndicat des Enseignants des Instituts et Grandes Ecoles du Niger(IUT), le syndicat du personnel administratif et technique et les différentes sections des syndicats des étudiants.
Chaque syndicat a, à travers ses représentants, exhibé ses doléances sur la table. Des doléances qui vont de la question de l’élection des Recteurs et Vice-recteurs pour le SNECS sans oublier la question des textes qui prendront en compte la composante technologique pour les enseignants des IUT ainsi que la question de chevauchement des années pour les étudiants. Le Ministre de l’Enseignement Supérieur d’assurer le monde universitaire de sa disponibilité à instaurer un dialogue entre les différentes parties prenantes, qui est pour lui, la base d’une bonne collaboration.
Ibrahim Moussa AP/MESRI