L’Ambassade du Royaume d’Espagne au Niger en collaboration avec l’Association Nigérienne des ciné-clubs et critiques de cinéma a initié la projection du film espagnol “La Novia ou la mariée”. La projection s’est déroulée vendredi 24 Août 2018 dans l’après-midi au siège de ladite association, dans l’enceinte de la Radio Goudel. C’était en présence de l’Ambassadeur d’Espagne au Niger SE Ricardo Mor Solá et de ses proches collaborateurs ainsi que de plusieurs invités.
La Novia ou la mariée est un film dramatique espagnol réalisé par Paula Ortiz avec Inma Cuesta, Asier Etxeandia et Alex Garcia. Sorti en novembre 2015, ce film est inspiré du texte littéraire de Federico García Lorca, «Noces de sang», une tragédie de 1933. Malgré les critiques émanant de plusieurs observateurs du cinéma, le film a réussi à décrocher quelques récompenses dont entre autre le Prix Goya de la meilleure actrice dans un second rôle et le Prix Goya de la meilleure photographie. Ce Long-métrage de 95 minutes raconte l’histoire d’un triangle amoureux entre deux hommes et une femme. Deux amants emportés par leur passion défient toutes les conventions sociales et morales, jusqu’à leur propre jugement.
La synopsie du film souligne que Leonardo, le Fiancé et La Fiancée (la Novia) forment un trio inséparable depuis l’enfance, mais Leonardo et la Novia sont unis par un fil invisible, farouche, impossible à rompre. Les années passent et la mariée se prépare, de plus en plus inquiète, à son mariage avec le Fiancé au milieu du désert blanc où elle vit avec son père. La veille de la cérémonie, une sorcière frappe à sa porte et lui offre un cadeau de deux poignards de verre et un conseil : « Ne te marie pas si tu ne l’aimes pas ». Un frisson parcourt l’âme et le corps de La Fiancée. Le souvenir de Leonardo, son amour d’enfance, revient alors hanter la jeune femme.
Le jour de son mariage, la mariée fut enlevée dans sa chambre de noce par Leonardo. Son marie constate son absence alors qu’il est venu la chercher. Il l’aperçoit à travers la fenêtre sur un cheval et engagea la poursuite. En pleine nuit, au mieux de nulle part, la même sorcière se présenta à lui, et lui donna le poignard de verre : « ils sont derrière cette montagne» confie la sorcière. C’est à ce niveau que les deux hommes se sont fait tué devant la Novia.
Peu après la projection, l’ambassadeur d’Espagne au Niger a situé l’objectif d’une telle initiative. «L’objet de cette projection est de promouvoir et partager la culture espagnole au Niger », a souligné SE Ricardo Mor Solá tout en se réjouissant de la participation massive des populations, en particulier, celle des jeunes et des femmes. Il a indiqué que ce film ressort aussi des similitudes entre les pratiques de certaines sociétés espagnoles et Africaines en général. « On peut toujours considérer qu’il y a certains sentiments qui proviennent de l’Espagne et qu’on peut trouver aussi dans les sociétés africaines et nigériennes en particulier. La culture est universelle et parfois on peut penser que nous sommes des pays lointains mais il y a toujours quelques choses qui nous réunissent» a ajouté le diplomate espagnole.
- Ricardo Mor Solá a invité la population à prendre part à ce genre d’activités qui permet aux gens d’enrichir leur connaissance sur les cultures des autres. L’Ambassadeur a promis de multiplier ce genre d’initiatives notamment dans les domaines du théâtre, de la photographie, de la littérature, du cinéma et bien d’autres activités culturelles en vue de promouvoir un partage réciproque d’égal à égal entre les acteurs nigériens et espagnols.
Les invités aussi n’ont pas caché leurs sentiments après la vision du film. « Ce film nous montre un mariage difficile de fois impossible entre deux prétendants et une mariée, l’actrice centrale. Finalement à cause de problème de jalousie et d’amour les deux hommes finissent par se faire tuer et la femme est restée seule. Ce film nous montre aussi a un certain nombre de coutumes qu’on voit dans les pays africains, dans les histoires d’amours et des mariages. Dans l’ensemble on peut dire que toutes les sociétés secrètent un certain nombre des gens qui peuvent être bien ou mal», a indiqué M. Harouna Niandou.
Ali Maman