Les membres du comité paritaire conjoint de concertation (Direction Générale des Impôts et Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger) se sont réunis hier 12 décembre 2023 dans la salle Saidou Sidibé du Ministère des Finances et de l’Économie pour la deuxième session ordinaire au titre de l’année 2023. À l’ordre du jour de la session, trois points inscrits dont la présentation des résultats de la mise en œuvre de la réforme sur la facture certifiée, l’amendement et l’adoption du projet du plan d’actions 2024 et les divers.
Cette session, la cinquième du genre depuis l’installation du Comité paritaire de concertation en 2022, se déroule dans un contexte de défis sécuritaire, économique et financier majeurs auxquels fait face notre pays. Une situation qui, selon le président en exercice du comité, le directeur général des Impôts, M. Abdourahamane Malam Saley nécessite une prise de conscience et une détermination collective sans faille pour assurer et préserver notre souveraineté à travers un sursaut de civisme, notamment sur le plan fiscal.
Les recettes fiscales, poursuit-il, constituent les principales sources de financement des charges publiques telles que la défense, la sécurité, les secteurs sociaux de base (éducation, santé, hydraulique), les infrastructures, la diplomatie et bien d’autres encore. « Aussi, faut-il préciser que le respect des obligations fiscales par les contribuables ne profite pas seulement à l’État. C’est un acte de patriotisme envers la nation et un moyen de garantir la justice sociale », a-t-il expliqué.
Au niveau de la Direction Générale des Impôts, ajoute-t-il, nous avons initié et engagé diverses réformes visant à cultiver le civisme fiscal, à faciliter les démarches et les formalités administratives ainsi qu’à procurer à l’État des ressources financières pérennes.
Auparavant, le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger, M. Moussa Sidi Mohamed a exprimé l’immense plaisir du secteur privé à participer à ces activités d’échanges avec la DGI, d’où l’installation du comité paritaire au niveau des régions. « Parce que c’est une plainte que nous avons, c’est vrai que souvent, nous considérons que l’impôt est pratiquement concentré au niveau de la capitale, mais pour que nous amenions nos frères et nos acteurs de l’intérieur du pays à payer aussi les impôts, il faut les concerter, leur faire comprendre les politiques et les orientations des politiques de l’État et surtout les enjeux auxquels nous faisons face », a-t-il expliqué.
Hamissou Yahaya (ONEP)