La Chargée du Mécanisme de Ressource et de Réponse pour les Migrants, du bureau de l’Organisation Internationale pour la Migration (OIM) de Niamey Mme Nawal Barkat a animé, hier au CCFN de Niamey, un point de presse en prélude au lancement du Festival International du Film sur la Migration. Cette édition 2019 se tiendra du 5 au 8 décembre 2019 avec à la clé la projection de plusieurs courts-métrages et la restitution finale des ateliers du Slam 100% féminin.
Ce festival est organisé par l’OIM en collaboration avec l’Union Européenne. Dans son intervention lors du point de presse annonçant ledit festival, Mme Nawal Barkat de l’OIM, a indiqué que le choix du cinéma pour passer des messages de sensibilisation sur la migration se justifie par le fait que « l’art sous toutes ses formes est utilisé pour informer, divertir, instruire et susciter le débat ». Cette quatrième édition, a-t-elle poursuivi, permettra au public de découvrir des films qui capturent les défis de la migration vécus par ceux qui fuient leur domicile à la recherche d’une vie meilleure, et les contributions uniques apportées par les migrants à leurs nouvelles communautés. C’est aussi l’occasion d’ouvrir la voie à un plus grand débat sur l’un des phénomènes les plus importants de notre ère.
Parmi les activités inscrites à l’agenda du festival, figure la grande caravane de film qui a quitté Niamey, le 18 novembre, pour l’intérieur du pays avec au programme des projections de films dans plusieurs localités, dont Tahoua, Maradi, Zinder, Séguédine, Bilma, Dirkou, Arlit et Agadez qui constituera la dernière étape le 18 Décembre, date de la célébration de la Journée internationale des migrants.
Ici à Niamey, c’est le CCFN qui accueillera toutes les activités. A partir d’aujourd’hui 5 décembre, le public est invité à assister aux restitutions de la deuxième édition du Slam School Féminin, organisé par le Collectif de Slam et de Poésie « Plumes du Sahel ». Les films au programme sont « Morabeza la Force du Mouvement », de Jérémy Bilton et Benjamin Vallet. Le vendredi 6 décembre la deuxième édition du concours « 48H Plus Tard » avec la participation de 15 équipes de jeunes cinéastes. Un spectacle de danse contemporaine, intitulé « la traverse » de Véronique Lou Djehinan dit « Loulou », inspiré par les épreuves qui jalonnent le dangereux parcours de beaucoup de migrants transitant par le Niger à la recherche d’une vie meilleure. Ensuite, il y’aura la projection du film « One way Ticket » de Grégoire Gosset. Le Dimanche 8 décembre sera consacré à la poursuite de la compétition et la finale du concours.
L’occasion a été saisie par le Directeur du CCFN Jean Rouch, M. Olivier Lange et plusieurs autres intervenants pour encourager cette initiative de l’OIM qui vise à sensibiliser les migrants et les communautés sur la migration irrégulière et ses alternatives.
Au terme de son intervention, Mme Nawal Barkat, Chargé du Mécanisme de Ressource et de Réponse pour les Migrants, de l’Organisation Internationale pour la Migration a lancé un appel au public pour une grande mobilisation en vue de soutenir les candidats. Elle a rappelé que les entrées sont libres et gratuites.
Ali Maman(onep)